No spam logo Dans un tribunal du nord de l'Illinois aux Etats-Unis, Cleverlink Trading et ses associés ont été condamnés à payer 400.000 dollars issus des revenus générés par leurs emails indésirables et qui, selon la FTC, entravaient quasiment toutes les règles du Can-Spam Act.

Ce Can-Spam Act requiert notamment que les courriels non sollicités - ou spam - soient étiquetés comme étant de la publicité dans l'objet, doivent inclure l'adresse de l'expéditeur, fournir une option de désabonnement, et pour les emails sexuellement explicites, ils doivent être estampillés comme tel et ne pas montrer d'images directement dans le corps du message.

Dans une autre affaire, la FTC a accusé Zachary Kinion d'envoyer du spam faisant la promotion de sites pour adultes et de prêts immobiliers. Le groupe a également indiqué que ce spammeur payait d'autres personnes pour envoyer des emails indésirables et se servait également d'ordinateurs à l'insu de leurs propriétaires pour envoyer du spam, ce que l'on appelle des ordinateurs zombies.

Kinion a été condamné à payer 150.000 dollars mais le jugement a été suspendu en raison de son incapacité à pouvoir payer cette amende, a indiqué la FTC. De même, la condamnation d'un autre spammeur, Brian McCullen, s'élevant à 24.193 dollars a été suspendue pour la même raison. Ce dernier avait plaidé coupable d'avoir envoyé des courriels non sollicités et d'avoir été en possession de fausses cartes de crédit.

La quatrième condamnation concerne William Dugger, Angelina Johnson et John Vitale condamnés à une amende de 8.000 dollars pour du spam via des ordinateurs zombies et l'absence d'étiquetage des emails comme étant des messages à caractère sexuel.