Malgré l'ensemble des précautions dont se sont entourées les académies pour les épreuves du Baccalauréat, ce lundi signait à la fois le lancement de l'examen de philosophie, mais aussi celui des premières fuites.

Alors que les élèves sont autorisés à se présenter avec une heure de retard, soit jusqu'à 9 heures avec une interdiction pour les étudiants de sortir lors de la première heure de l'épreuve, les sujets de l'épreuve des séries générales se sont retrouvés sur Twitter dès 8h19.

Publiés par une utilisatrice, le compte Twitter a rapidement été supprimé, et le Ministère de l'Éducation a confirmé la fuite, mais également indiqué que dans le pire des cas, la prise de connaissance des sujets avant l'examen n'aurait concerné au mieux qu'une cinquantaine d'élèves, ce qui n'entrainera pas d'invalidité générale de l'épreuve.

Nouveau rebondissement dans l'affaire : hier, une jeune fille s'est volontairement présentée dans un commissariat de la banlieue parisienne en se définissant comme celle étant à l'origine de la publication sur Twitter. D'après des sources proches du dossier, " La jeune fille a été entendue dans le cadre du dossier et son audition a été portée à la connaissance des gendarmes en charge de l'enquête." tout en ajoutant que la brigade de gendarmerie spécialisée dans la cybercriminalité avait déjà repéré cette dernière, puisqu'elle avait été dénoncée par des utilisateurs de Twitters connaissant son identité réelle.

" Après avoir été auditionnée par les policiers, elle a été entendue par les gendarmes de Rosny-sous-Bois, puis elle a été laissée libre à l'issue de son audition".

Pour l'instant, les gendarmes n'ont pas pu confirmer que cette dernière était bien à l'origine des tweets. Si cela venait à être le cas, elle risquerait jusqu'à 9000 euros d'amende et 3 ans de prison.