En mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi voyait deux de ses réacteurs exploser suite à des dégradations engendrées par un tsunami. Quatre ans et demi après, la catastrophe a été classée au même rang de gravité que l'incident de Tchernobyl et le Japon reconnait sa première victime dont le décès est directement imputable à l'événement.

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Le ministère de la Santé a ainsi confirmé que le travailleur de la centrale décédé récemment est mort des suites d'une leucémie provoquée par une exposition au rayonnement radioactif de la centrale. Le travailleur est intervenu sur le site d'octobre 2012 à décembre 2013, il était employé par Tepco, l'exploitant de la centrale.

Actuellement, trois autres dossiers attendent la validation de cette même reconnaissance au Japon, mais tout n'est pas gagné. Jusqu'ici, les décès imputables aux expositions sur le site sont nombreux, mais aucun n'avait été officiellement reconnu. Plusieurs milliers de travailleurs intervenus sur le site ont subi des doses de radioactivité susceptibles de provoquer un cancer selon les chiffres publiés par Tepco.

Chez les résidents à proximité du site, la situation est plus complexe et la reconnaissance du lien entre la détection de plus de 100 cas de cancers de la thyroïde parmi 300 000 enfants de moins de 18 ans et la catastrophe a encore du chemin devant elle.