Rapidement après être intervenus sur les lieux de la fusillade de l'église de Sutherland Springs au Texas le 5 novembre dernier, les autorités ont trouvé un iPhone SE à proximité du corps de Devin Patrick Kelley, l'auteur de la tuerie (qui a fait 26 victimes et 20 blessés.)

Malheureusement, les autorités se montrent, depuis, incapables de déverrouiller l'iPhone SE du tueur. Pourtant ce dernier pourrait y avoir stocké de précieuses informations, notamment ses liens avec divers complices. Le système de sécurité et de chiffrement des données d'Apple continue ainsi de poser problème aux enquêteurs qui ont obtenu un mandat de perquisition leur permettant de contraindre Apple à leur déverrouiller l'accès aux données stockées localement, ainsi qu'aux données stockées sur le compte iCloud du tireur.

Comme à son habitude, Apple a précisé collaborer dans la limite de ce que prévoit le mandat de perquisition. On se rappellera combien la marque avait soulevé le débat lors de la tuerie de San Bernardino : félicitée par les uns pour assurer la protection des données, critiquées par d'autres pour ne pas collaborer avec la justice. Le FBI avait alors trouvé un autre moyen de déverrouiller l'iPhone du tueur, sans jamais révéler officiellement par quels moyens.