Réunis à Taormine en Sicile, les dirigeants des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) ont une nouvelle fois appelé les géants de l'Internet à accentuer leurs efforts afin de combattre la propagation des contenus terroristes.

Dans un message (PDF) adressé aux " fournisseurs de services de communications et sociétés de réseaux sociaux ", le G7 leur demande " d'accroître de manière substantielle leurs efforts pour résoudre le problème des contenus terroristes. "

Les pays du G7 encouragent l'industrie de l'Internet à " agir de manière urgente au développement et au partage d'une nouvelle technologie et d'outils pour améliorer la détection automatique de contenus favorisant l'incitation à la violence. " Des efforts en la matière sont pourtant déjà entrepris, dont avec l'appui du machine learning.

De telles demandes paraissent redondantes ces derniers temps. Elles entrent dans le cadre d'un texte qui n'est pas légalement contraignant et ont été formulées au lendemain de l'attentat meurtrier de Manchester le 22 mai.

Les membres du G7 écrivent que l'Internet n'en demeure pas moins " l'un des succès technologiques les plus importants au cours des ces dernières années. " Il est tout de même bon de le rappeler...

En début de mois, Europol a indiqué avoir récemment mené fin avril une opération de 48 heures contre le terrorisme en ligne et l'extrêmisme. Plus de 2 000 contenus illégaux disponibles dans six langues ont été identifiés et signalés aux fournisseurs de service en ligne pour une suppression.

Lors de cette opération, l'Office européen de police a découvert une plate-forme de réseau social qui aurait été mise en place par des groupes terroristes eux-mêmes.