C'est à l'occasion du Salon du Bourget qu'ont été signés les deux derniers contrats ( sur six ) qui doivent donner vie au système européen de positionnement par satelllite Galileo, concurrent / complément du système GPS américain et du Glonass russe.
La Commission européenne, par l'intermédiaire de l' Agence Spatiale Européenne ( ESA ), qui supervise le projet, a trouvé les acteurs pour les deux dernières tranches du système européen, représentant un marché de 355 millions d'euros.
Les contrats ont été signés avec Thales Alenia Space qui va gérer la partie de formatage des informations de navigation pour une diffusion par satellite, pour 281 millions d'euros, et avec Astrium, qui s'occupera de la maintenance et du bon positionnement des satellites en orbite, pour 73,5 millions d'euros.
Mise en service en 2014
Avec ces deux derniers contrats, chacune des six tranches du projet Galileo possède son maître d'oeuvre, ce qui rend cette grande initiative européenne plus tangible que jamais. Alors que les deux premiers satellites opérationnels doivent être lancés cette année depuis la base guyanaise de Kourou, au mois d'octobre, l'objectif d'une ouverture du service en 2014 tient toujours.
A cette date, trois services seront proposés :
- le signal ouvert gratuit et accessible à tous
- le service public réglementé avec deux signaux cryptés pour les organismes gouvernementaux
- le service de recherche et sauvetage
Antonio Tajani commissaire européen à l'industrie et à l'entrepreunariat, a insisté sur l'importance de réduire les coûts " autant que possible " alors qu'un dérapage financier s'est profilé par rapport à la reprise en main du projet par la Commission européenne en 2008.
500 millions d'euros sont ainsi en train d'être économisés, a indiqué Tajani, tandis que l'objectif est maintenant de placer 24 satellites en orbite d'ici fin 2014, au lieu des 18 initialement prévus à cette date.