
Avec un budget de 3,4 milliards d'euros obtenu sur des fonds entièrement publics, une mise en service prévue pour 2013 et un superviseur représenté par l' ESA ( Agence Spatiale Européenne ), le projet Galileo a désormais tous les atouts en poche pour se développer.
L'ESA superviseur de l'appel d'offres
Cela ne s'est pas fait sans de nombreux débats portant sur l'intérêt même du projet et sur son coût, par crainte de dépassements incontrôlés. La remise à plat complète de Galileo a permis de relancer le sujet, mais avec cinq ans de retard sur son calendrier.
Pour éviter qu'un unique consortium ne s'attribue l'ensemble du chantier, celui-ci a été divisé en six lots représentant les différents domaines de compétence, des lanceurs aux systèmes au sol. Les quatre premiers satellites étant déjà commandés, l'appel d'offres porte donc sur les 26 restants et tout le réseau au sol.
Les sociétés intéressées doivent donc se faire connaître et seront sélectionnées en fonction de différents critères, l'attribution selon les lots étant fixée à la mi-2009. Il restera alors quatre années pour concrétiser enfin l'un des plus grands projets scientifiques européens.