Constellation Galileo La date se veut historique même si le lancement était initialement prévu pour le 20 octobre : les deux premiers satellites du système européen de géopositionnement Galileo doivent être lancés depuis la base guyanaise de Kourou.

Après des années de préparation et de revirements, ils concrétisent la volonté de l'Europe de se doter de son propre système de positionnement par satellite et de se détacher de la tutelle du GPS américain. Malgré des opportunités économiques reconnues, Galileo a été plusieurs fois sur le point d'être abandonné, face aux difficultés d'organisation et financières.

L'Europe a finalement pris le projet à bras le corps, le finançant sur fonds publics et faisant intervenir petites entreprises sous-traitantes et grands consortiums européens pour la conception de ses différents éléments, des satellites aux stations terrestres de contrôle.


Nouvelle tentative aujourd'hui
L'autre grande première est l'utilisation d'un lanceur russe Soyouz sur le site de Kourou, en Guyane, au lieu d'une fusée Ariane, plus onéreuse. Le lancement aurait dû intervenir le jeudi 20 octobre mais un problème de remplissage des réservoirs a interrompu la préparation du décollage.

Une seconde tentative doit intervenir ce jour vers 13h30, heure de Paris, même s'il y avait quelques doutes sur la possibilité de tenir le délai de 24 heures, les équipes ayant déjà été lourdement mobilisées.

Les deux premiers satellites opérationnels Galileo rejoindront les deux satellites de test Giove A et Giove B, bien esseulés du fait des retards répétés du projet. Une fois cette opération réussie, les lancements devraient s'enchaîner régulièrement afin de pouvoir mettre en service le système de positionnement d'ici 2014.