Souvenez-vous, à de nombreuses reprises nous vous avons parlé du choix stratégique de Dell d’assembler plusieurs de ses ordinateurs avec des puces du fondeur de Sunnyvale.

Déjà en juin dernier nous vous parlions de l’hypothétique commercialisation d’ordinateurs de bureau "AMD Inside" (ou "Intel Outside", c’est selon...). Dans le même ordre d’idées, le 3 novembre, nous vous relations le fait que Dell sortait son premier modèle d’ordinateur portable équipé d’une puce AMD (Advanced Micro Device).

Aujourd’hui, après Dell, c’est au tour de l’assembleur américain Gateway de choisir une solution similaire. Dans ce contexte, à l’occasion de la conférence VMWorld se tenant à Los Angeles, Gateway a dévoilé son premier serveur à base de puce AMD.

D’où la question légitime : Intel a-t-il du soucis à se faire '



Réponse : non... quoique...
Le non est la première réponse qui vient à l’esprit. Il convient en effet de rappeler que Gateway est loin d’avoir la même influence commerciale que des géants tels que Hewlett Packard ou IBM. En d’autres termes, la "perte" ne peut être comparée à celle d’un grand et fidèle constructeur. En ce sens, les chiffres de vente ne devraient que très moyennement être impactés par le choix de Gateway.

Toutefois, à n’en pas douter, cette décision est fondée sur des constats objectifs. Simon Yates, le vice-président et responsable de la recherche à Forrester Research indique d’ailleurs : "si vous voulez être un acteur majeur au sein des marchés d’entreprise, vous ne pouvez vous satisfaire de ne pas avoir d’alternative à Intel, essentiellement pour des raisons de coût".

Partant de ce principe, ce choix (de plus) d’un assembleur de privilégier AMD pourrait constituer un signal d’alarme pour Intel. Et à l’avenir, rien ne permet à Intel d’afficher une grande confiance dans la fidélité de ses gros clients de l’envergure de Dell.

Y aurait-il de l’infidélité dans l’air '