Le ministère de l'Intérieur vient de lancer un appel d'offres visant " la fourniture de microdrones au profit de la Gendarmerie nationale, le maintien en condition opérationnelle des microdrones acquis, et la formation pour la fonction de télépilote". Plus qu'une flotte de drones, il est question des dispositifs ainsi que d'une formation à leur utilisation et leur entretien.

La Gendarmerie nationale devrait disposer de 23 appareils de la famille des "quadrirotors à décollage vertical" qui permettent un contrôle précis, une stabilité accrue, mais qui permettront le vol stationnaire pour la mise en place d'opération de surveillance.

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Il sera question de 4 à 6 drones haut de gamme qui devront disposer d'un mode de vol manuel et automatique. Le drone devra être capable de voler tout seul selon un ensemble de points de passage prédéfini. Son autonomie devra être d'au moins 20 minutes avec une vitesse équivalente à un kilomètre avalé en moins de deux minutes. L'appareil devra embarquer une caméra et retransmettre ses images en direct.

Un second lot de 19 à 30 drones sera constitué de modèles plus accessibles. La Gendarmerie nationale souhaite toujours un mode de vol automatique ainsi qu'une caméra embarquée, mais ici, la question de l'autonomie et de la vitesse importent moins, puisqu'il s'agira avant tout de mener des opérations de surveillance fixe dans le cadre d'interventions de sécurisation de la voie publique.

La Gendarmerie nationale souhaite des drones fiables, équipés de zoom x10 au minimum, le tout avec un relatif silence opérationnel permettant la mise en place d'une surveillance discrète.