" Je vous l'avais dit ! L'Union européenne vient d'infliger une amende de cinq milliards de dollars à l'une de nos formidables entreprises, Google. Ils ont vraiment profité des États-Unis, mais pas pour longtemps ! "

L'auteur de ce tweet n'est autre que l'actuel locataire de la Maison Blanche. Le président des États-Unis est un habitué de cet outil de communication avec des déclarations où la diplomatie s'éclipse. Pour Donald Trump, il est intolérable que l'Europe profite des États-Unis.

Pourtant, même si elle intervient dans un climat de tension commerciale entre le Vieux Contient et le pays de l'oncle Sam, la sanction de la Commission européenne à l'encontre de Google pourrait tout aussi bien profiter à d'autres acteurs américains et c'est une affaire au long cours.

Mercredi, la Commission européenne a sanctionné Google d'une amende de 4,34 milliards d'euros pour pratiques illégales concernant les appareils mobiles Android afin de renforcer la position dominante de son moteur de recherche. Trois types de pratiques sont pointées du doigt.

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L'UE a donné à Google un délai de 90 jours pour mettre un terme à ses pratiques illégales. Google a annoncé son intention de faire appel.