Avec l'arrivée de Google Chrome OS, c'est toute une stratégie qui se dévoile chez Google et menace un peu plus la chasse gardée de Microsoft. Pourtant, elle n'est pas sans poser un certain nombre de questions pour les observateurs.

Google est en effet aussi à l'origine d' Android, une plate-forme mobile déjà présente sur quelques smartphones, bientôt sur MID ( Mobile Internet Devices ) et pressentie pour embarquer sur des netbooks.

Or Google Chrome OS devrait lui aussi faire son apparition sur des netbooks d'ici 2010 et Eric Schmidt, CEO de Google, a laissé entendre de plus amples détails seraient donnés avant la fin de l'année.


Chrome et Android, deux philosophies différentes
Andy Rubin, directeur des plates-formes mobiles de Google, a profité d'une conférence conjointe entre Google et T-Mobile, pour clarifier le positionnement respectif des OS. Il a rappelé qu'Android était conçu pour répondre à des problématiques très centrées autour de la mobilité, avec ses questions spécifiques de préservation de l'autonomie et de qualité de réception des appels.

De son côté, Chrome OS a une position beaucoup plus " Web-Centric " et répond à des besoins différents, nécessitant des technologies appropriées. Et pour ce qui est d'Android, les évolutions auront un goût de pâtisserie.

Après Cupcake ce printemps et Donut d'ici la rentrée, Andy Rubin a indiqué que les prochaines mises à jour de la plate-forme mobile porteront le nom de Eclair et de Flan. Il est prévu d'y renforcer les interactions avec les réseaux sociaux et d'intégrer des méthodes multiples de paiement, comme le prélèvement direct sur la facture de téléphonie.


Encore plus de terminaux pour la fin de l'année

S'il y a encore peu de téléphones Android sur le marché, HTC et Samsung étant les plus précoces, le second semestre devrait être riche en nouveautés et apporter une vingtaine de terminaux avant la fin de l'année.

Mais Andy Rubin a également confirmé que le téléphone portable n'était pas le seul domaine d'application pour Android, qui pourrait trouver place dans des robots, des systèmes GPS, voire même des réfrigérateurs " intelligents ". " Nous sommes agnostiques quant à l'infrastructure physique sur laquelle peut tourner Android. Fondamentalement, nous essayons de faire communiquer les appareils entre eux ", a-t-il indiqué.