Cela dure depuis 2005. Pour son projet de bibliothèque universelle, Google tente d'obtenir un accord avec les auteurs et éditeurs américains afin de solder ses erreurs du passé et repartir sur de bonnes bases.

Ces derniers ont reproché à Google d'avoir numérisé des livres à tout-va et d'enfreindre leur propriété intellectuelle ( livres pas encore dans le domaine public ) en publiant ne serait-ce que des extraits directement accessibles en ligne. Depuis, un accord tente d'être trouvé.

Google s'est notamment engagé à verser la somme de 125 millions de dollars dans un fonds afin de rémunérer les auteurs lésés. Un accord qui porte sur les œuvres enregistrées auprès de l'US Copyright Office ou publiées au Royaume-Uni, en Australie et au Canada.

Tous les ayants droit figurent par défaut dans cet accord, sauf demande ultérieure de leur part. En début d'année, un juge américain a estimé que l'accord n'était " pas équitable, adéquat ou raisonnable ", pointant par exemple du doigt une solution basée sur l'opt-in et non l'opt-out.

Lors d'une nouvelle audience mi-juillet, le juge Denny Chin a accordé un délai supplémentaire afin que l'accord puisse être discuté. Une demande formulée par Google qui amène la prochaine audience au 15 septembre 2011.

L'affaire au long cours se poursuit donc de plus belle, mais Google d'affirmer que " quel que soit le résultat, nous allons continuer à rendre les livres du monde entier accessibles en ligne à travers Google Books et Google eBooks ".