En début de mois, le commissaire européen à la concurrence mettait à nouveau la pression sur Google dans le cadre de l'enquête pour abus de position dominante ouverte en novembre 2010. La firme de Mountain View avait déjà formulé des propositions pour répondre aux inquiétudes de Bruxelles, mais sans convaincre.

Pour Joaquin Almunia, il apparaissait ainsi clair que Google abuse de sa position dominante sur le marché de la recherche en ligne et " détourne du trafic " vers ses propres services de recherche. Le commissaire européen avait posé un ultimatum informel afin d'obtenir des réponses concrètes de Google d'ici la fin de ce mois de janvier.

Selon AllThingsD, Google a remis de telles propositions juste avant la date butoir. Néanmoins, l'information n'a pas été confirmée par les principaux intéressés.

Google doit répondre sur quatre points dont des accusations selon lesquelles il favorise ses propres services de recherche verticale, copie des contenus de concurrents sans autorisation ( avis d'utilisateurs ), porte atteinte à la concurrence dans la publicité en ligne avec des accords restrictifs.

Aux États-Unis, Google a trouvé un accord avec la commission fédérale du Commerce ( FTC ) qui a ainsi fermé son enquête. Pas de procès ni d'amende pour Google.