Logo doubleclick Selon ces responsables, l'enquête préliminaire a montré que ce rachat de 3,1 milliards de dollars posait des interrogations quant à une éventuelle position monopolistique sur le marché.


Google déçu de cette décision

Comme nous vous l'indiquions précédemment, la Commission européenne a donc tranché hier : une enquête en profondeur sera nécessaire. Et la date butoir qu'elle s'est fixée sera le 2 avril 2008. A cette date, elle devrait statuer sur le fait que ce rachat va donner - ou non - à Google trop de pouvoir dans le monde de la publicité en ligne.
Google big brother
Google, numéro un de ce secteur, a déclaré, par l'intermédiaire de son directeur exécutif Eric Schmidt, être " absolument déçu " du fait que les régulateurs aient choisi d'étendre l'enquête. " Nous allons continuer à travailler avec la Commission pour démontrer que notre acquisition bénéficiera aux annonceurs, aux diffuseurs et aux consommateurs ", a t-il indiqué dans un communiqué relayé par Associated Press.

Yahoo, concurrent de la firme de Mountain View dans le domaine de la publicité sur Internet, a de son côté réagit en annonçant que cette étude approfondie " était nécessaire " et a donc bien accueilli la nouvelle.

Enfin, comme la Commission l'avait déjà annoncé, cette étude ne portera pas, à l'inverse de son homologue menée aux Etats-Unis, sur les craintes que Google détienne trop d'informations sur la vie privée des internautes européens.