Google-nouveau-logo Du fait de sa taille et de ses initiatives sur différents marchés, avec des conséquences économiques significatives pour les acteurs de ces marchés, Google se trouve de plus en plus sous la menace d'une enquête des régulateurs antitrust aux Etats-Unis.

Les dernières acquisitions, et particulièrement celle de la société ITA Software qui lui donne accès aux informations concernant les transports aériens avec la possibilité, en combinaison avec son moteur de recherche, de proposer un service de réservation des vols en ligne capable d'écarter les acteurs du marché, ont fait grimper le risque d'une telle investigation, comme cela a pu se passer pour Microsoft il y a quelques années.

Beaucoup d'observateurs ont vu dans les accords du rachat d' ITA Software, et notamment la mise en place d'un système de suivi par le gouvernement américain, la première étape de la constitution d'une enquête antitrust contre Google.

Bloomberg rapporte en outre que la FTC ( Federal Trade Commission ) serait en train de collecter des informations auprès de diverses sociétés, en vue d'étayer une procédure. Si elle n'a pas déjà lancé son enquête, c'est qu'elle attendait la conclusion du rachat d' ITA Software et le feu vert accordé par le Département de la Justice américain.


Google, prochain Microsoft ?
Alors que va se clore le dossier antitrust concernant Microsoft, après des années de procédures, c'est peut-être celui de la position dominante de Google dans la recherche en ligne qui pourrait rapidement lui succéder, d'autant plus que le groupe est dans le collimateur d'autres instances antimonopole, notamment en Europe.

Mais certains notent déjà que prouver que Google a abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne ne sera pas chose aisée car le plébiscite pour son moteur de recherche est bien réel. Ce qui pourrait lui être reproché, ce sont ses tentatives pour mettre la main sur de nouveaux marchés et utiliser son moteur de recherche comme outil pour éliminer les concurrents. en les rendant moins visibles.  Mais il va falloir pouvoir prouver ces assertions.

Source : Bloomberg