Natori Yagawahama Before-After Vendredi, le Japon a connu l'une des pires catastrophes naturelles de son histoire. Un séisme puis un tsunami pour lesquels le bilan des dégâts humains et matériels va être très lourd. Les inquiétudes se tournent aussi du côté d'une possible catastrophe nucléaire, même si l'on parle pour le moment " seulement " d'accident grave.

Des dysfonctionnements ont été constatés sur les réacteurs de trois sites nucléaires et les autorités japonaises ont confirmé des rejets radioactifs qualifiés de " très importants " suite à une explosion samedi dans un bâtiment abritant un réacteur nucléaire. Ce matin, une nouvelle explosion d'hydrogène a eu lieu avec un autre réacteur du site de Fukushima. Le risque de fuite radioactive est présenté comme " faible ".

Comme souvent lors de catastrophes, Google est sur le qui-vive et met à disposition ses outils, tout comme Facebook et Twitter qui tournent à plein régime car l'Internet nippon a tenu. Google a notamment activé son outil de recherche de personnes Google Person Finder qui avait par exemple servi lors du tremblement de terre en Haïti. C'est d'ailleurs un véritable centre de crise sur le Net qu'a ouvert Google en anglais et en japonais.

Alors que les témoignages vidéo se multiplient sur YouTube, Google annonce avoir travaillé avec ses fournisseurs d'images satellites ( GeoEye ) pour obtenir les dernières données des régions du Japon qui ont été le plus touchées par le séisme et le tsunami.

Cette imagerie haute résolution peut être consultée via Google Earth et un fichier KML à télécharger. Elle est aussi disponible avec Google Maps et un album Picasa montre des clichés avant et après la catastrophe.

" Nous espérons que cette imagerie sera utile pour les organisations ainsi qu'à toutes les personnes qui suivent cette situation pour illustrer l'étendu des dégâts "

, indique Google.