Aucune plainte n'a été déposée pour le moment mais plusieurs experts des questions de propriété intellectuelle ont porté des accusations. Google aurait notamment failli au respect du copyleft. Le noyau Linux peut être utilisé librement par les développeurs mais ils doivent cependant respecter un certain nombres de prérogatives.
Cher à Richard Stallman, qui est à l'origine de la GPL, le copyleft permet de copier, utiliser ou encore redistribuer par exemple du code logiciel dans les mêmes conditions d'utilisation que le code original sous licence. Des conditions devenues floues au jeu de l'apparition de licences plus permissives dans Google Android qui est en partie basé sur Linux.
L'affaire est complexe. Google est par exemple accusé d'avoir copié du code du noyau Linux et d'avoir supprimé les commentaires de révisions, mais tout le code Linux sans exception est bien sous licence GPLv2. Il est par ailleurs aussi reproché à Google de ne pas avoir rendu disponible le code qu'il a modifié.
Pour l'heure, difficile d'évaluer la portée de telles accusations. Pour certains, Google pourrait avoir trouvé le moyen de " dégrader " la licence GPL du noyau Linux.
Publié le
par Jérôme G.

Source :
Foss Patents

Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
Sur le même sujet
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.