Le mois dernier, Google a ouvert son réseau social Google+ à tous dans le cadre d'une phase bêta. Google avait profité de ce lancement en bêta publique pour apporter quelques nouveautés dont l'apparition de la recherche pour afficher en fonction de mots clés des posts et personnes, ainsi que des contenus du Web.

C'est en s'appuyant sur cette recherche que deux nouvelles possibilités sont déployées pour Google+. La première concerne la recherche temps réel. Cette recherche temps réel a été désactivée cette été pour le moteur Google, mais la firme de Mountain View avait alors indiqué chercher un moyen d'intégration dans Google+.

Après une requête, un lien peut apparaître afin de signaler un certain nombre de nouveaux résultats qui seront mis à jour au fur et à mesure de leur publication. Le cas échéant, on obtient un flux de nouveaux résultats que l'on peut mettre en pause. Pour cette recherche temps réel, tout dépend évidemment de l'activité sur Google+ qui fait beaucoup s'interroger.

La deuxième fonctionnalité déployée est une amélioration du support des hashtags qui ont été popularisés sur Twitter. Ces hashtags n'ont pas une réelle utilité sur Google+ mais des utilisateurs ont pris des habitudes ailleurs. Lorsqu'un hashtag est utilisé dans un post, un lien est automatiquement généré pour le faire correspondre avec les résultats de recherche.

Alors qu'Eric Schmidt, président exécutif de Google, vient enfin d'ouvrir un compte Google+, un relatif flou demeure sur l'adoption ou non de ce réseau social qui est certes toujours en version bêta. Plusieurs sociétés d'analyse Web tentent d'évaluer l'ampleur du phénomène ( ou du flop ). Le nombre d'utilisateurs Google+ naviguerait aux alentours des 43 millions.

Pour Chitika, qui est un réseau publicitaire en ligne, le trafic lié à Google+ a connu un pic avec l'ouverture en bêta, puis très rapidement un retour au calme ( niveau avant la bêta publique ) avec une baisse de 60 %. Ce qui tendrait à cataloguer Google+ a un effet du curiosité. Chitika explicite ici sa méthodologie.