Google-nouveau-logo Le géant de la recherche risque fort de subir les foudres de la Commission européenne dès cette année pour son abus de position dominante dans la recherche Web et son service de comparaison des prix.

Selon Reuters, les différentes tentatives de conciliation n'ont rien donné et l'absence d'avancées depuis 2010 empêche de trouver une résolution amiable moyennant des remèdes.

La marge de négociation étant épuisée, c'est donc une sanction vis à vis de la position anticoncurrentielle du groupe américain, accusé de mettre en avant ses propres services dans les résultats des requêtes, qui se prépare, d'autant plus que la commissaire européenne en charge des questions de concurrence Margrethe Vestager se montrerait plutôt inflexible.

Google, qui réfute toute pratique délictueuse, préfère donc prendre le risque de payer une amende tout en continuant de tirer profit du système, estiment ses adversaires, parmi lesquels on ne compte plus depuis peu Microsoft, qui a signé une trêve avec le groupe de Mountain View cette semaine, ce qui avait conduit certains observateurs à penser que Google assouplirait sa position vis à vis du régulateur antitrust européen.

Dans le même temps, Google est visé par une seconde investigation qui porte cette fois sur sa plate-forme mobile Android, dont les 80% de part de marché mondiale génèrent des frictions et là aussi un soupçon d'abus de position dominante en forçant chez les fabricants de smartphones la présence de ses services mobiles, au détriment de la concurrence.

Source : Reuters