Google maitrise actuellement la partie logicielle de ses smartphones et en partie le hardware via HTC. Mais la société souhaite aller plus loin en développant ses propres puces électroniques et processeurs.

Processeur-quantique

C'est pourquoi Google a récemment ouvert un laboratoire de recherche à Bengaluru, dans le Sud de l'Inde. Mieux encore, la firme a débauché des spécialistes du sujet directement au sein d'entreprises de renom comme Nvidia, Intel ou encore Qualcomm... Au total, ce sont 16 ingénieurs qui ont ainsi été débauchés et qui rejoindront les équipes de recherche de Google en Inde.

Il est question pour Google de reprendre la main sur une partie importante du hardware, notamment le SoC qui anime les smartphones, mais aussi de renforcer sa présence sur le secteur des TPU, les processeurs dédiés à l'intelligence artificielle.

En disposant de ses propres puces, Google pourrait optimiser davantage son écosystème comme le fait déjà Apple. Souvent décrié pour la faiblesse apparente de ses smartphones, Apple réussit malgré tout à s'imposer régulièrement dans les benchmarks grâce à une optimisation du hardware et du logiciel. Cette situation n'est actuellement pas possible pour Google qui mise sur les constructeurs tiers et fait face à un nombre incalculable de références. Si Google parvenait toutefois à proposer sa propre plateforme hardware, notamment au niveau de ses Google Pixel, il serait possible de démontrer les capacités réelles d'Android et de bénéficier d'une optimisation complète des systèmes. Il se pourrait alors que les Pixel bénéficient d'une version spécifique d'Android.

Par ailleurs, Google pourrait réaliser des économies en disposant de ses propres puces pour lui permettre de se détacher de Qualcomm et Intel, voire de proposer ses propres puces aux fabricants de smartphones.