Il a été question de Motorola Mobility lors de la conférence de présentation des résultats financiers de Google pour le deuxième trimestre 2012 mais uniquement pour commencer de faire apparaître le fabricant dans les comptes du groupe et pour indiquer que l'intégration de cette acquisition datant d'août 2011 suivait son cours.
Larry Page, CEO de Google, étant toujours invisible pour cause d'extinction de voix, le directeur financier Patrick Pichette n'a pas été bien bavard concernant les projets relatifs à l'activité de fabrication de terminaux mobiles de Motorola.
Mais les observateurs souhaiteraient savoir ce que compte faire Google de l'activité hardware mobile de Motorola dont certains estiment que le groupe devrait s'en séparer pour ne conserver que les brevets, utiles à Android dans les multiples affaires judiciaires dont il fait l'objet.
Toujours pas d'axe stratégique révélé
Les représentants de Google ont longtemps calmé le jeu en affirmant qu'ils continueraient de travailler avec tous les acteurs et le lancement de la tablette Nexus 7, conçue en collaboration avec Asus, en est un nouvel exemple.
Mais que faire de l'activité hardware de Motorola Mobility si la cohésion d'Android impose de ne pas pouvoir profiter de sa capacité à créer et vendre des smartphones et tablettes, ou de le faire d'une façon bridée pour ne pas mécontenter les autres partenaires ?
A ces questions, Google n'apporte toujours pas de réponse, un an après l'annonce de l'acquisition, mais quelques mois seulement après l'obtention des feux verts réglementaires. En attendant, le rapprochement entre les deux sociétés se poursuit.