C'est peut-être en testant Google Chrome que certains ont constaté que des programmes Google aiment à travailler discrètement en tâche de fond, et en l'occurrence Google Update dont le nom est révélateur de la fonction ici assurée. Outre Google Chrome, Google Earth pour le plus connu est un autre logiciel placé sous le contrôle de ce qui est présenté comme une " infrastructure partagée sous Windows afin de maintenir les produits Google à jour sur les ordinateurs des utilisateurs ".

Une fonction relativement noble mais les utilisateurs ont appris à se méfier de Big Brother et Google Update a été au cœur d'une petite polémique portant sur le respect de la vie privée avec une éventuelle entorse à ce principe très cher à la Commission européenne. D'autant que pour ne rien arranger à l'affaire, il est assez difficile de le désinstaller. La firme de Mountain View a peut-être apporté l'une des meilleures réponses qui soient pour écarter toute suspicion en décidant de faire verser Google Update dans l'Open Source.


La carte de la transparence
L'annonce date de la semaine dernière avec le projet Omaha publié sous licence Apache 2.0, soit un projet portant le nom de code de Google Update ici concerné. Par cette publication, la volonté de Google est clairement affichée :

" Puisque Google Update est toujours en cours d'exécution sur votre système, il n'y a pas de manière simple de le stopper, et puisque c'est un élément fondamental du logiciel Google qui l'utilise, il n'est pas installé de manière explicite. Des utilisateurs peuvent être surpris de découvrir l'exécution de ce programme, et chez Google, nous n'aimons pas décevoir nos utilisateurs. Nous avons travaillé dur pour apporter une réponse à ces interrogations et publier le code source d'Omaha est notre tentative pour rendre Google Update entièrement transparent. [...] Nous espérons que ceux d'entre vous qui sont capables de lire notre code, confirmeront aux autres que la fonctionnalité Google Update sert bien à maintenir vos logiciels à jour. "

Avec cette publication, Google espère que le code ainsi divulgué permettra également à des développeurs tiers de trouver matière à inspiration pour un usage au sein de leurs propres applications.