Google-nouveau-logo Pour faire mûrir des projets d'avant-garde en exploitant les dernières technologies informatiques, Google peut s'appuyer sur un laboratoire secret baptisé Google X et dont le New York Times affirme que la plupart des employés n'en connaissent pas l'existence.

Situé quelque part dans les environs de San Francisco, le site explore une centaine de projets futuristes impliquant divers domaines, allant de la robotique à l'intelligence artificielle en passant par toutes les interactions permises par les technologies de communication.

Les projets sont variés et ne se limitent pas à l'informatique, et certains tiennent même de la science-fiction ou de l'anticipation, comme le fameux ascenseur spatial censé permettre d'envoyer des objets dans l'espace sans faire appel à de coûteuses fusées.

Sergey Brin, l'un des co-fondateurs de Google, serait très impliqué dans le fonctionnement de ce laboratoire secret, prenant le relais de Larry Page, devenu CEO du groupe, et avec qui il a réfléchi à la liste des 100 idées à explorer.

Ces projets sont à la fois des idées hors du commun et de nouvelles pistes pour renforcer des services existants ou en créer de nouveaux. Le New York Times souligne que la robotique tient une grande place dans les projets de Google X, avec des applications possibles aussi bien dans les foyers que dans les entreprises.


Des projets fous ou novateurs dans le Google X
L' Internet des objets, qui permet de créer des interactions entre les objets du monde physique et le Web, est aussi un sujet largement à l'étude pour rendre communicants les objets du quotidien, la communication intermédiaire pouvant se faire par Android.

Le New York Times suggère que Google a fait le plein de spécialistes en robotique et diverses sciences d'ingénierie débauchés à la concurrence, notamment Microsoft ou Nokia ( via les structures de recherche Nokia Research Labs ), ou recrutés dans les instituts de recherche les plus prestigieux mais que l'ensemble fonctionne dans la plus grande discrétion.

Ce côté secret et un peu fou s'inscrit bien dans un esprit Google mais il a pu inquiéter les actionnaires et investisseurs du fait de la nature hautement spéculative des idées à l'étude, qui peuvent aussi bien ouvrir d'énormes opportunités dans le futur que d'engloutir pour rien des sommes très conséquentes.

Larry Page les a donc rassurés en rappelant que les recherches menées à Google X ne représentent qu'une part infime de l'activité du groupe et qu'elles ne dévorent pas impunément leurs fonds. Quoi qu'il en soit, le Google X, en répondant à cet esprit d'exploration et d'innovation sans cesse vanté par Google, est parti pour s'inscrire dans la légende de la société.

Source : New York Times