avertisseurs radar logo pro Conformément aux décisions prises en 2011, les avertisseurs de radars, à savoir les appareils qui indiquaient les positions des radars fixes et mobiles à partir de bases de données officielles ou constituées par les utilisateurs ( et non pas les détecteurs actifs de radars, qui ont de tout temps été interdits ), deviennent illégaux cette semaine, après publication d'un décret au Journal Officiel du 4 janvier 2012 qui stipule que leur détention, transport et usage peut désormais être sanctionné " d'une amende de 1500 € et d'un retrait de six points de permis ".

La décision entre dans le cadre d'un ensemble de mesures destinées à mieux lutter contre l'insécurité routière, et particulièrement les cas de vitesses excessives et d'alcoolémie au volant. Côté mobile, téléphoner au volant peut maintenant conduire à une amende de 135 € ( contre 35 € précédemment ) et le retrait de trois points de permis ( au lieu de deux ).


Outils d'aide à la conduite
Les avertisseurs de radars ne peuvent plus signaler de positions précises mais ils restent des outils d'aide à la conduite en signalant des zones de danger de taille variable ( de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres ) selon la route ( ou autoroute ) empruntée : 300 mètres en agglomération, 2 kilomètres sur route et 4 kilomètres sur autoroute.

Les fabricants d'avertisseurs de radars, réunis au sein de l'association AFFTAC, ont bien sûr pris les devants et adapté leurs appareils en conséquence, tout en mettant l'accent sur cette notion de renforcement de la sécurité routière chère au gouvernement par l'affichage des limites de vitesse et de conseils de sécurité.

A voir maintenant s'ils pourront conserver ce rôle longtemps. L'inquiétude portait récemment sur un risque de multiplication de signalements de zones de danger qui rendraient ces dispositifs inutiles en se déclenchant à tout moment pour signaler des difficultés routières parfois purement théoriques.

Source : Journal Officiel