Cette crainte repose sur l'essor de l'informatique distribuée ( cloud computing ) appliquée à de nombreux domaines ( gadgets électroniques, réseaux sociaux, streaming vidéo.. ) et qui pourrait générer bien plus d'émissions de gaz à effet de serre que les estimations antérieures ne le laissaient prévoir.
Le rapport souligne qu'au rythme actuel, les data centers et les réseaux de télécommunications engloutiront 1963 milliards de kilowatts heures en électricité d'ici 2020, soit trois fois plus que maintenant. Energie qu'il faudra bien obtenir d'une façon ou d'une autre : centrales thermiques ou énergies renouvelables ?
Une pollution à venir sous-estimée ?
Le rapport pose opportunément la tablette iPad d' Apple comme un emblème de cette nouvelle tendance, non pas qu' Apple soit forcément plus pollueur que les autres mais parce qu'elle est emblématique de ces nouveaux usages permis par le cloud computing et qu'elle en fera largement usage.
Il pointe plutôt du doigt, comme exemple de mauvaise décision, le choix récent de Facebook de faire appel à une centrale au charbon pour alimenter son data center de Prineville, dans l' Oregon ( USA ) alors que le groupe aurait pu en profiter pour se tourner vers les énergies renouvelables et montrer l'exemple.
Publié le
par Christian D.

Source :
Greenpeace

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
Sur le même sujet
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.