L'industrie mobile doit faire des efforts pour réduire son impact environnemental et ses émissions de CO2. C'est l'objet du Manifeste Vert lancé par la GSMA ( GSM Association ), qui regroupe près de 800 opérateurs dans le monde.

Cette initiative fixe des objectifs et propose diverses recommandations en amont de la conférence mondiale de Copenhague ( COP15 ) sur le climat, qui se tiendra du 7 au 18 décembre prochain. Elle concerne les différents aspects de l'industrie mobile, des réseaux cellulaires aux équipements et terminaux mobiles.

Ainsi le Manifeste Vert annonce la couleur : il s'agit de réduire les émissions de CO2 par connexion ( hors M2M ) de 40% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 2009, qui servent de référence. Pour y parvenir, il faudra repenser la consommation d'énergie de tous les postes sous contrôle des opérateurs mobiles : réseaux, installations et sites, consommation d'énergie globale et émissions carbonées liées au transport.


Une volonté de montrer l'exemple
Cela doit permettre de maintenir un bilan carbone neutre, à 245 megatonnes d'équivalent CO2, alors même que le nombre de connexions mobiles doit augmenter de 70%, soit 8 milliards de connexions, d'ici 2020, ce qui représentera 0,5% de l'ensemble des émissions mondiales en 2020.

Par ailleurs, les efforts doivent se poursuivre avec les fabricants de terminaux pour réduire la consommation d'énergie des appareils mobiles, à la fois en fonctionnement et en veille. Là aussi, l'objectif est une réduction globale de 40% d'ici 2020.

Les équipementiers sont aussi mis à contribution. Ils devront s'assurer que leurs composants réseau émettent 40% d'émissions en moins durant leur durée de vie d'ici 2020. L'industrie mobile appelle par ailleurs les gouvernements à s'engager sur un traité prenant la succession de celui de Kyoto, avec des mesures fortes pouvant être appliquées jusqu'à un niveau régional.