Los Angeles a lancé une action en justice contre Rockstar Games et Take-Two Interactive, à propos du Hot Coffee Mod découvert dans Grand Theft Auto San Andreas.


Gta san andreas
L'été dernier, un "modder" néerlandais, nommé Patrick Wildenborg qui cherchait alors à modifier sa copie du jeu Grand Theft Auto San Andreas, avait découvert l'existence d'un mod caché nommé Hot Coffee. Dans celui-ci, Carl Johnson (C.J.), le héros, s'adonnait à des activités sexuelles des plus explicites.

Take-Two Interactive, l'éditeur de la série GTA, avait alors démenti l'appartenance de ce mini-jeu et accusé Patrick Wildenbord d'avoir lui-même créé ce mod. Peu de temps après, Take-Two Interactive avouait qu'il s'agissait en fait de lignes déjà présentes dans le code du jeu original, mais bloquées lors de sa commercialisation. Par la suite, GTA, classé au départ " from Mature 17+ ", avait finalement été reclassé " Adult Only 18+ ", suite à la controverse causée par ces scènes à caractères sexuels.

Hot coffee modReste qu'en attendant cette reclassification, le jeu s'est vendu à 12 millions d'exemplaires, dont 200.000 pour la Californie, ce qui a permi à Take-Two d'engranger 10 millions de dollars ( 8,3 millions d'euros environ ) de bénéfices, grâce à ses ventes sur ce seul état.

Jeudi, le procureur de Los Angeles, Rockard Delgadillo, a décidé de lancer une action en justice contre Rockstar Games et Take-Two Interactive, les développeurs et éditeurs du jeu.

Il accuse les deux sociétés d'avoir vendu un jeu avec des scènes adultes sans l'avoir classé dans la catégorie Adult Only, et de l'avoir finalement rendu accessible à des adolescents. Le procureur ne se prive pas de rappeler que la société a aussi démenti publiquement l'existence de ces scènes dans le code original du jeu, accusant ainsi certains consommateurs d'avoir modifié le code du jeu original, pour finalement révéler, une semaine plus tard, que les scènes étaient bien contenues dans le code du jeu original.

Par conséquent, le procureur réclame 2500 dollars ( 2000 euros ) pour chaque rapport faux ou rapport fallacieux que la compagnie a publié au sujet de ses jeux, l'arrêt des ventes de ce jeu à des enfants et le reversement de ces 10 millions de bénéfices.


Juste un mauvais moment à passer...
Source : Reuters UK