La semaine dernière, l'agence nationale britannique contre le crime (NCA ; National Crime Agency) a annoncé qu'un hacker a avoué avoir dérobé des centaines de comptes d'utilisateurs d'un système de communication militaire utilisé par le Pentagone pour communiquer avec des employés dans le monde par téléphone et email.

Aujourd'hui âgé de 25 ans, le jeune homme, qui est originaire d'une ville dans le district métropolitain de Birmingham en Angleterre, a plaidé coupable et sera fixé sur son sort à la mi-août. Il est accusé d'un accès non autorisé et du vol d'informations de plus de 800 utilisateurs (situation hiérarchique, nom d'utilisateur, adresse mail) et de données de près de 30 000 téléphones satellites.

Les faits remontent à juin 2014. Le département de la Défense des États-Unis évoque un coût de l'ordre de 628 000 $ (près de 560 000 €) pour la réparation des dommages occasionnés par l'intrusion informatique.

L'homme avait été arrêté en mars 2015. Mystère sur la manière dont les enquêteurs ont pu remonter sa piste mais le piratage avait pour origine la connexion Internet de son domicile. L'examen de ses ordinateurs a révélé la présence des données volées sur les disques durs, tandis qu'un lien a été établi avec un compte de messagerie en rapport avec l'attaque et qu'il avait ouvert.

Avec le pseudonyme de ISIS Freedom Fighters, et ainsi un soi-disant lien avec l'organisation terroriste Etat islamique, des données dérobées avaient été publiées en ligne. BleepingComputer.com propose une capture :

EMSS
Étrangement, le hacker avait par ailleurs tancé le fameux groupe Lizard Squad. Il aurait mieux fait de mieux couvrir ses traces...