Hadopi : déjà 10 ans mais aucune amende à 1500 euros

En presque 10 ans d'exercice, la commission Hadopi n'aura finalement condamné aucun contrevenant à la peine maximale de 1500 euros d'amende.
La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) devait être un véritable gage de protection contre le piratage en France. Mais au fil des années, la riposte graduée à rapidement montré ses limites avec des sanctions aboutissant très rarement à des condamnations et aucune amende maximale de 1500 euros à la clé en presque 10 ans de service.
Selon le bilan dressé par Next Inpact, Hadopi aura envoyé près de 10,3 millions de courriers de premier avertissement aux Français en 9 ans, puis 900 000 lettres de second avertissement. En cas de troisième récidive, les dossiers sont transmis à la justice qui engage ou non des poursuites.
Au total, on ne compte que 101 condamnations, 62 ordonnances pénales et 625 mesures alternatives, mais jamais aucune amende maximale de 1500 euros comme le prévoit la loi. Les sanctions les plus fortes ont concerné 9 personnes condamnées pour contrefaçon.
Au mieux, des amendes de 1000 euros ont été prononcées "4 ou 5 fois seulement" avec à chaque fois une révision ultérieure à la baisse. Selon Next Inpact, la moyenne des amendes graviterait autour des 300 euros... Pas si cher au regard du volume de contenu piraté.
Pour 2019, la Hadopi disposera d'un budget de 9 millions d'euros pour continuer sa mission, mais son existence est de plus en plus contestée, notamment de par son échec à endiguer le piratage. D'autres pistes sont étudiées, notamment au niveau de la révision de la chronologie des médias permettant aux plateformes de SVOD de diffuser plus rapidement les contenus sortis au cinéma ou plus globalement "la promotion et l'encadrement des technologies de reconnaissance des contenus, qui permettent de comparer automatiquement l'empreinte d'une œuvre avec celle des contenus mis en ligne par les internautes, et d'éviter ainsi l'apparition ou la réapparition de contenus contrefaisants sur les plateformes qui hébergent des œuvres." qui permettraient un blocage automatique de l'accès aux contenus piratés.
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Une tribune de Marlène Antoinat, cofondatrice du coding Boot Camp La Capsule Academy.
Vos commentaires Page 1 / 3
C'est lamentable cette soit disant "autorité" ...
C'est tellement ça...
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Dites moi si je me trompe.
Je prends l’œuvre à laquel je rajoute des fichiers aléatoires (des images par exemple).
Et je compresse le tout dans un gros ZIP.
Ce ne sert à rien à ce moment la leur truc non ?
Edit :
Attention, je n'incite nullement à la contrefaçon ... j'essaie juste de comprendre comment fonctionne leur truc.
Moi ce que je vois pas trop c'est l'aspect automatique... Car je ne vois pas comment un bot pourrait empêcher un site tiers de publier un fichier, c'est ridicule...
Surtout que sur les hébergeurs faut pouvoir télécharger le fichier en question pour savoir si c'est du piratage ou non donc...
On voit bien que les mecs qui pondent ce genre de truc n'en touche pas une en informatique vu que pour moins de 3 € par mois tu peux pirater n'importe quoi sans rien avoir à craindre...
- En amende ?
- Naaaan, en salaires !
C'est cela, cela coûte très cher à la société, mais cela ne rapporte rien ou si peu.
Perso, je m'en fout, je les trouve dans les noyaux...
Par contre, t'as raison sur l'amEnde...
Oui, comme également les méthodes par lesquelles tu prends ces fichiers.
Pour l'instant le DDL et les NG passent sous les radars de la Hadopi.