" Est-ce que les consommateurs de biens culturels qui ont des usages illicites dépensent plus dans la culture (qu'il s'agisse de biens physiques ou dématérialisés) que les consommateurs ayant des usages licites ? "

C'est la question que pose la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. Elle souhaite une réponse dans le cadre d'une étude quantitative voulue neutre et précise qui fait l'objet d'un appel d'offre repéré par PCInpact.

Cet appel d'offre est à hauteur de jusqu'à 50 000 € (H.T). Le cas échéant, l'étude débuterait fin janvier 2014 avec un délai d'exécution de dix mois. Cela peut amener loin et dans un avenir incertain pour la Haute Autorité.

L'argument " les pirates sont ceux qui achètent le plus de produits culturels " est souvent opposé à des politiques menées comme celle de la réponse graduée. Sur son wiki, la Quadrature du Net propose ainsi plusieurs études qui vont dans ce sens et même des études étiquetées... Hadopi.

C'était par exemple un élément qui était ressorti lors de la première étude de la Hadopi publiée en janvier 2011. Les internautes qui déclaraient télécharger illégalement avaient aussi une dépense moyenne supérieure en biens culturels achetés de manière licite.