Des chercheurs de l'Albert Einstein College of Medicine à New York considèrent qu'il n'est pas possible d'étendre la durée de vie humaine au-delà des âges déjà atteints par les personnes les plus âgées au monde. Un plafond aurait ainsi été atteint dans les années 1990.

Button Leur étude s'est appuyée sur l'analyse des données sur la mortalité et la population de plus de 40 pays (Human Mortality Database) et les données sur les personnes ayant vécu jusqu'à 110 ans ou plus entre 1968 et 2006 (France, États-Unis, Royaume-Uni et Japon).

Avec son record à 122 ans, notre Jeanne Calment nationale est considérée comme une " donnée aberrante ". Pour les chercheurs, la durée de vie moyenne maximale est de 115 ans. Ils ont calculé que la probabilité de voir une personne vivre jusqu'à 125 ans n'importe où dans le monde est de moins de 1 sur 10 000. L'âge de 125 ans serait la limite absolue.

Ce n'est finalement qu'une étude démographique à prendre comme telle et sujette à caution dans la mesure où elle se base sur des données actuelles. Du reste, les chercheurs reconnaissent que des avancées thérapeutiques (voire d'autres) sont susceptibles d'étendre la longévité humaine au-delà des limites qu'ils ont calculées.

Pour autant, un auteur de l'étude souligne que de telles avancées devront pouvoir " maîtriser les nombreux variants génétiques qui semblent déterminer collectivement la durée de vie humaine. "