hp-logo Dans son étude HP Cybersecurity Readiness Study, réalisée en juillet 2010 avec le Ponemon Institute auprès de 131 décideurs dans 89 entreprises aux USA et en Europe, le groupe HP met en garde les entreprises contre les risque de cyber attaque et constate le faible niveau global de préparation face à cette menace.

Plus de la moitié des entreprises américaines et un gros tiers des entreprises européennes interrogées estiment avoir déjà été affectées par une cyber attaque tandis que 78% des entreprises US et 60% des sociétés européennes pensent qu'au moins une cyber attaque visant les systèmes critiques de leur pays est à redouter dans les deux ans à venir.

Pour la plupart des décideur interrogés ( 88% ), les cyber attaques restent difficiles à identifier. 86% pensent qu'elles sont difficiles à circonscrire rapidement et plus de 80% notent l'absence de correctif ou de solution appropriés en cas d'attaque.

Les décideurs des deux côtés de l' Atlantique sont donc conscients de la menace mais seuls 38% ont augmenté leur budget pour se préparer à ce type de menace, tandis que plus de la moitié estiment que leur budget sécurité n'est pas adapté à cette menace.

" Les organisations reconnaissent que la menace informatique et son impact sont significatifs. Mais alors qu'elles reconnaissent également le besoin de mieux se préparer, notre étude montre que moins de la moitié des organisations le sont effectivement ", constate Dan Turner, expert sécurité de HP Enterprise Services.


Un outil de mesure du niveau de préparation
Le groupe américain annonce donc avoir développé un outil  ( Cybersecurity Readiness Tool ) permettant à ses clients d'évaluer leur niveau de préparation face aux cyber attaques. Par ailleurs, l'étude a permis de dresser le profil des entreprises bien préparées.

Elles disposent en général d'un responsable de la sécurité ayant un pouvoir de décision bien défini, un regard sur les décisions budgétaires et " une expérience dans le renseignement ou le maintien de l'ordre ".

Cette entreprises sont plus flexibles et aptes à réagir rapidement face à une menace, et elles appartiennent plus souvent au secteur privé qu'au public.  Plus de 80% des entreprises sondées dans l'étude HP ont une activité relevant de secteurs critiques, comme l'eau, l'énergie, les télécommunications ou les services financiers et les attaques les touchant sont donc susceptibles de perturber l'économie et la société civile d'un pays.

60% des sociétés suggèrent d'ailleurs qu'elles ne seraient pas contre une collaboration avec leur gouvernement respectif pour anticiper les menaces, sur la base du volontariat, de manière à mettre en place des bases communes.