L'ITC (International Trade Commission) a considéré dans une décision préliminaire que le fabricant HTC avait enfreint deux des trois brevets mobiles pour lesquels Nokia avait soumis une requête pour violation de sa propriété intellectuelle.
Le fabricant taiwanais, déjà en lutte pour maintenir son activité et déjà attaqué à plusieurs reprises par le groupe finlandais pour violation de brevets, n'avait sans doute pas besoin de cette contrainte supplémentaire mais les observateurs suggèrent déjà que la décision devrait avoir peu d'incidence sur ses affaires.
La décision finale attendue en janvier prochain devrait donc avoir peu d'effet sur l'activité présente de HTC, et d'autant moins que ce dernier pourra faire appel de la décision, ce qui en reportera encore l'application, et peut mettre à profit ces délais pour exploiter des solutions alternatives n'utilisant pas les brevets de Nokia sur ses derniers appareils.