Introduction sur le HTC One Max

HTC_One_Max_Flappy_Bird Après avoir lancé le HTC One (lire notre test), le constructeur coréen a décliné son smartphone phare avec une version affublée d’un « Max ». Le HTC One Max est la version « phablette » du HTC One. Mais la société ne s’est pas contentée, nous le verrons, d’opter pour un écran de 5.9" en lieu et place de celui de 4.7" du HTC One.

Quand Samsung a dégainé le Galaxy Note en novembre 2011, le format XXL de ce smartphone interrogeait et divisait. Plusieurs années se sont écoulées et force est de constater que les smartphones à écran de plus de 5.5" (les fameuses « phablettes ») ne constituent plus une niche dans le marché des smartphones mais une véritable tendance.

HTC_One_Max_Ecran_c Tous les constructeurs s’y sont mis et la concurrence est de ce fait acharnée. Samsung est bien entendu présent avec le Galaxy Note 3 (lire notre test), un joli bébé avec écran de 5.7", mais aussi avec le Galaxy Mega doté d’un écran de 6.3" et surtout d’un prix qui permet de démocratiser le format « phablette » (lire notre test).

Sony est également présent sur le créneau avec le Sony Z Ultra (écran de 6.4") tout comme Acer avec le Liquid S2.

Notons également la présence de constructeurs chinois tels que Oppo avec le N1 ou encore Huawei avec l’Ascend Mate (écran de 6.1") à 250€ sur notre comparateur de prix.

Rares sont donc les constructeurs à ne pas avoir succombé à ce véritable phénomène. Apple reste encore (pour combien de temps) attaché aux « petites » tailles d’écran. Notons aussi l’absence de Motorola mais aussi de Google qui n’a jusqu’à présent dégainé aucune phablette estampillée Nexus.

Que peut apporter le HTC One Max dans ce marché déjà très encombré ? Quels arguments a-t-il à faire valoir ? Réponse dans notre dossier de test.

Présentation du HTC One Max

Avec le HTC One, HTC avait mis tout son savoir-faire pour proposer un smartphone haut de gamme se singularisant des smartphones concurrents.

A l’époque, les smartphones Android haut de gamme avaient comme dénominateur commun le SoC Snapdragon 600, le Snapdragon 800 n’étant alors pas encore disponible.

Reprenant certaines caractéristiques hardware du HTC One, le HTC One Max est également animé par le Snapdragon 600. Doté de 4 coeurs Krait 300 cadencés jusqu’à 1.7 GHz et d’un processeur graphique Adreno 320, le Snapdragon 600, bien que moins puissant que le S 800, reste l’un des tout meilleurs SoC du marché. La puce de Qualcomm est associée à 2 Go de mémoire vive.

Contrairement au HTC One, le Max dispose d’une coque arrière amovible donnant accès à un port mémoire pour carte microSD. Elle héberge une batterie à la capacité substantielle de 3 300 mAh (contre 2 200 mAh pour le One). Malheureusement, elle reste inamovible. Une coque intégrant une batterie permet encore d’augmenter l’autonomie de l’appareil. Mais avec celle de 3 300 mAh, l’autonomie peut d’ores et déjà atteindre près de deux jours avec un usage “classique” (utilisation standard des différentes fonctions du smartphone).

HTC_One_Max_Batterie_Inamovible  

Le smartphone est doté de 16 Go d'espace de stockage (dont 14.15 Go sont exploitables par l’utilisateur), une capacité extensible via un port pour carte mémoire microSD.

HTC_One_Max_Stockage  

Au rayon photo, le One Max conserve le capteur photo UltraPixel de 4 MPixels mais perd le stabilisateur optique d’image (OIS).

Comme nous l’avons dit, l’écran passe d’une diagonale de 4.7" à une diagonale de 5.9" mais conserve la définition Full HD (1080p), ce qui se traduit par une résolution de 373 ppp. L’écran LCD du One Max est très lumineux et contrasté.

Mais, à l'instar de Samsung avec TouchWiz, c'est bien avec Sense 5.5, la surcouche logicielle constructeur, que HTC tente de distinguer le One Max.

HTC_One_Max_Ecran_Accueil  

Ajoutons à tout cela sa connectivité complète avec le support de la 4G LTE, du Wifi ac, du NFC, les deux haut-parleurs stéréo frontaux (avec amplificateurs intégrés)…

Tous ces attributs sont-ils de nature à générer une expérience utilisateur parfaite ou bien perfectible ?

Ergonomie et finition du HTC One Max

Le HTC One avait marqué les esprits grâce à sa finition assez bluffante, du jamais vu sur un mobile Android. Conception monocoque, liseré chromé tout autour de l’appareil et usage de l’aluminium au dos apportaient ce cachet esthétique indéniable.

De prime abord, le HTC One Max semble avoir repris la même philosophie. « Semble » car en y regardant de plus près, on constate que le liseré chromé est remplacé par un pourtour en plastique mat blanc et que la coque arrière est en plastique (recouverte de peinture aluminium).

Le constructeur a dû faire des choix pour apporter de nouveaux éléments et un écran Full HD de 5.9" tout en proposant un prix contenu. 

La prise en main reste excellente malgré la taille du One Max. Le dos incurvé et non glissant y participent. Toutefois, en raison du gabarit de l’appareil (164,5 x 82,5 x 10,29 mm) l’usage à une main est impossible pour de nombreuses actions. Ainsi, faire descendre la barre des notifications du pouce n’est pas trivial, sans parler de l’accès aux touches au bas de l’écran.

On notera aussi la présence du capteur photos conséquent centré au dos à côté duquel le flash est placé. Pour avoir testé de nombreux smartphones, cette position est vraiment pertinente et quelle que soit la manière de saisir le mobile, rares sont les occasions d'obstruer le capteur avec un doigt.

HTC_One_Max_Back_b Au dos, on retrouve le logo de la marque mais le « beatsaudio » présent au dos des HTC One et One Mini a logiquement disparu sur le One Max. « Logiquement » car Beats Audio et HTC ont cessé leur partenariat. 

La technologie Beats Audio fait place au BoomSound qui se traduit par la présence d’amplificateurs intégrés directement dans les haut-parleurs. Un regain de décibels très probant notamment lorsqu’on pousse le volume sonore.

Il supporte nativement le codec aptX qui permet de diffuser le son très fidèlement via le Bluetooth.

Il est également capable de décoder les codecs audio :
aac, .amr, .ogg, .m4a, .mid, .mp3, .wav et .wma (Windows Media Audio 9).

HTC_One_Max_Design_a En façade, on trouve donc les deux haut-parleurs qui permettent d'écouter sa musique sans que le son ne soit étouffé lorsque le mobile est posé. HTC a eu la bonne idée de placer sa LED RGB (utilisée notamment pour les notifications) dans le haut-parleur supérieur, la lumière qu'elle émet filtrant à travers la grille.

Prise jack 3.5 mm au sommet (pratique pour écouter au casque, smartphone en poche (s’il y rentre !)) et microUSB (compatible MHL 2.0) sur la tranche inférieure constituent les seules entrée-sortie du téléphone. L'interface passe par deux boutons placés sur la tranche droite qui permettent de contrôler le One Max : le bouton marche/arrêt (appui prolongé pour accéder aux modes avion, enfant, à "redémarrer" et à "éteindre") et le bouton du volume sonore. Ils sont de ce fait très accessibles. Notons que ce dernier est également usiné en aluminium avec une très belle finition.

HTC_One_Max_Connecteurs_Batterie-Coque_Externe Au dos, on trouve également une connectique trois points destinée à une coque/batterie proposée par HTC. Baptisée "HTC Power Flip Case", elle offre une capacité additionnelle de 1150 mAh (qui s’ajoute donc à celle de 3300 mAh du téléphone).

Le One Max hérite également d’un émetteur infra-rouge permettant de commander différents appareils (HDTV, amplificateurs…) ainsi qu’un loquet qui sert à ouvrir la coque arrière.

Le logo HTC est également présent en façade, là où on trouve le bouton Home sur de nombreux modèles (il faut d'ailleurs s'y habituer et vous appuierez de nombreuses fois dessus). Deux touches tactiles (retour à gauche et "home" à droite) entourent ce logo. L'accès aux applications en cours se fait en tapant le bouton home deux fois de suite tandis qu’un appui long lance Google Now.

Avec 217 grammes, le HTC One Max n’est pas ce qu’on pourrait appeler un poids plume mais les masses sont réparties de manière homogène sur l’ensemble de l’appareil. Il pèse toutefois 49 grammes de plus que le Samsung Galaxy Note 3, de 19 grammes de plus que l'Ascend Mate d'Huawei (disposant d'un écran de 6.1") et même de 5 grammes de plus que le Sony Xperia Z Ultra pourtant doté d'un écran de 6.4".

Le capteur biométrique du HTC One Max

HTC_One_Max_Capteur_Empreintes_Digitales Il est aussi bardé de capteurs. Outre le capteur gyroscopique, l’accéléromètre, le détecteur de proximité, le détecteur de luminosité ambiante, le One Max dispose d’un lecteur d’empreinte digitale à l’instar de l’iPhone 5s (avec son système Touch ID intégré au bouton Home).

Il permet d’enregistrer les empreintes de 3 doigts (contre 5 pour le capteur de l’iPhone 5s).

En théorie, il permet de sécuriser l’accès au téléphone et de lancer rapidement des applications mais dans la pratique, il s’avère bien plus gadget.

On peut ainsi enregistrer l’empreinte de l’index pour déverrouiller le HTC One Max et les empreintes de deux autres doigts pour lancer des applications (donc 2 applications). Les deux autres empreintes peuvent également être celles de deux autres personnes (qui peuvent ainsi également déverrouiller l’appareil).

Malheureusement, ce capteur biométrique est situé au dos juste sous l’APN principal. Il se révèle peu pratique d’accès et on peut avoir tendance à passer le doigt sur le capteur photo laissant ainsi des traces de doigts. Il est toutefois réactif mais ne permet de déverrouiller le One Max qu’après l’avoir sorti de veille. Ces deux opérations successives s’avèrent peu pratiques.

HTC a toutefois eu la bonne idée de le placer en position centrale, ce qui le rend de ce fait aussi bien accessible par un droitier que par un gaucher.

Performances du HTC One Max

Le smartphone XXL de HTC embarque le SoC Snapdragon 600 de Qualcomm. Dévoilé début 2013 au CES de Las Vegas, la puce se caractérise par un processeur à quatre coeurs Krait 300 cadencés jusqu'à 1.7 GHz et un processeur graphique Adreno 320. Il est épaulé par 2 Go de mémoire vive. Il s'agit de LPDDR2 tandis que d'autres terminaux sont déjà passés à la LPDDR3. C'est notamment le cas du Samsung Galaxy S4 qui intègre 2 Go de RAM LPDD3 cadencés à 800 MHz.

Le S 600 n’est pas le fer de lance de la gamme Snapdragon, le S 800 étant plus performant. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un des SoC les plus performants du marché.

Il offre des performances 40% supérieures au Snapdragon S4 Pro avec une consommation électrique plus faible. A l’instar du S 800, il bénéficie de la technologie 28 nm HPM (high performance mobile) de TSMC.

On peut toutefois de demander pourquoi HTC n’a pas profité du lancement du HTC One Max pour lui associer le Snapdragon 800 (pourtant disponible depuis la fin de l’été 2013). Le S 800 aurait permis au One Max d’offrir des capacités plus grandes et de retarder son obsolescence.

Malgré cela, le terminal du constructeur taïwanais se montre très réactif même lorsque plusieurs applications tournent simultanément ou qu’on joue à des jeux vidéo 3D.

Mais pour voir ce qu’il a dans le ventre, rien de tels qu’une batterie de benchmarks. Nous l’avons fait passer dans les moulinettes de Vellamo, AnTuTu, Epic Citadel et Quadrant.

HTC_One_Max_Vellamo_c

HTC_One_Max_AnTuTu_c   HTC_One_Max_Epic_Citadel   HTC_One_Max_Quadrant  

Connectivité du HTC One Max

Côté connectivité cellulaire, le HTC One supporte la 3G+ sur les bandes 900/1900/2100 MHz avec HSPA+ jusqu’à 42 Mb/s, le GSM également sur 4 bandes (850/900/1800/1900 MHz) ainsi que la 4G LTE sur les bandes 800/900/1800/2600 MHz.

Rappelons que la bande des 1800 MHz utilisée pour la 2G a droit à un refarming 4G LTE (catégorie 3) auprès de certains opérateurs mobiles français (Bouygues Telecom alors que Free Mobile devrait également en bénéficier).

Les bandes 800 MHz (les fameuses fréquences en or) et 2600 MHz sont les bandes qui ont été vendues aux enchères en 2011 aux 4 opérateurs mobiles français (Orange, SFR, Free Mobile et Bouygues Telecom). Pas de support de la 4G LTE sur la bande des 700 MHz (fréquences idéales pour une utilisation urbaine grâce à des longueurs d’onde relativement élevées), bande initialement dédiée à la TNT mais visée par Free Mobile.

Le HTC One est donc paré pour toutes les offres mobiles 4G LTE proposées (actuellement et dans le futur) dans l'Hexagone.

HTC a également anticipé le passage au WiFi ac puisque le mobile est compatible avec les normes WiFi 802.11ac/a/b/g/n.

Ajoutons à cela le support du NFC utilisé pour différentes applications : lecture (et écriture) de tags, connexion avec des périphériques pour initier l’appairage Bluetooth. De nombreux casques audio (Zik de Parrot par exemple) et autres enceintes Bluetooth (Playup de Nokia par exemple) tirent ainsi profit du NFC. C’est également le cas de la montre connectée SmartWatch 2 de Sony et du récepteur audio Bluetooth Sony SBH50 (qui « apporte » le Bluetooth à n’importe quel casque audio filaire).

Nous l'avons notamment testé en Bluetooth avec le casque audio à arceau i30 de Turtle Beach. L'apparaige est trsè rapide et la portée excellente.

HTC_One_Max_Bluetooth_avec_i30  

Le MHL via le port microUSB est également de la partie et moyennant l’acquisition d’un adaptateur microUSB vers HDMI permet de diffuser du contenu depuis le smartphone vers un moniteur ou une HDTV. Nous avons pu le tester avec le boîtier PTV3000 de Netgear ainsi que sur une HDTV Philips 46PFL8008 (qui supporte nativement le MHL).

Il possède également, à l'instar des Galaxy Note 8.0 et Galaxy S4, un émetteur infra-rouge.

Le HTC One supporte également le DLNA et le Bluetooth 4.0 (dont le profil Bluetooth Low Energy).

Le HTC One Max supporte la géolocalisation via les constellations satellites GPS et GLONASS, le DLNA et peut fonctionner en mode Wifi hotspot.

Il intègre également une boussole numérique, un complément au récepteur GPS intéressant.

Photo et vidéo avec le HTC One Max

Avec le HTC One, HTC était allé à contre-courant de la course aux pixels, ces derniers étant de plus en plus petits (jusqu'à 1,1 um pour les plus petits). On peut évidemment se demander si au-delà de 8 MPixels (les modèles haut de gamme sont passés au capteur 13 MPixels), cette course aux pixels a effectivement un sens.

HTC répond à cette question avec son capteur UltraPixel et a pris un énorme risque pour l'occasion puisque le capteur principal du HTC One n'offre "que" 4 MPixels (définition de 2688 par 1520 pixels). Mais la taille du capteur CMOS reste la même : 1/3" avec des pixels de 2 um. Côté optique : F/2.0 et 28 mmm (35 mm effective).

La promesse est celle d'un APN plus sensible à la lumière en faible luminosité et dotée d'une plus grande dynamique.

Pari réussi puisque dans la pratique la technologie UltraPixel apporte un léger plus lorsqu’il s’agit de prendre des photos en condition de faible luminosité. Attention, rien de miraculeux ici mais un plus véritablement bienvenu.

Toutefois, l'APN perd s'avère incapable de photographier (quel que soit le mode utilisé (normal, HDR...)) correctement une scène dans laquelle cohabitent une partie très lumineuse et une autre beaucoup plus sombre.

HTC_One_Max_Photo_b   HTC_One_Max_Photo_a  

Le capteur permet de filmer en HDR en 720p à 30 ips ou bien en mode normal en 1080 p à 30 ips ou bien en 720p à 60 ips.

Il y a également un mode baptisé Zoe (diminutif de Zoetrop) qui permet de filmer en 1080p (à 30 ips) durant quelques secondes tout en prenant des photos. Le résultat est un montage de ces éléments sous forme de vidéo avec possibilité de la partager.

Le One Max par son flash doté de cinq niveaux de flash qui s’adapte automatiquement en fonction de la distance du sujet (Smart Flash).

Petit bémol, la résolution de 4.1 MPixels ne permet pas de recadrer correctement sur des parties de la photo ou d'effectuer des retouches. Un simple zoom dans l’image montre qu’une résolution de 4.1 MPixels est actuellement trop limitée.

On regrettera également la disparition du stabilisateur optique qui constituait un véritable plus sur le HTC One.

L’appareil dispose également d’un APN frontal de 2.1 MPixels (à objectif grand angle de 88° et dispositif HDR).

Surcouche Sense du HTC One Max

Si c’est Android 4.3 qui anime le HTC One Max 4.3, HTC a ajouté sa surcouche Sense ici dans sa version 5.5.

En premier lieu, HTC fait le choix de la police de caractères Roboto. Rappelons que celle-ci a été développée par Google spécifiquement pour Ice Cream Sandwich (Android 4.0). Cette police est d’ailleurs disponible gratuitement sous forme de fichiers .ttf.

HTC_One_Max_Ecran_Verouillage Associée à un design flat qu’on retrouve principalement dans les icônes, elle confère son look à l’interface Sense 5.5. Le flat design est très en vogue : il a fait son retour en grande pompe avec Windows Phone (puis Windows 8/RT) et maintenant, on le retrouve largement dans les icônes d’iOS 7.

La page d’accueil de cette interface HTC est par ailleurs inhabituelle puisqu’on ne retrouve pas de grille d’icônes. Le constructeur taïwanais a opté pour Blinkfeed qui consiste en un agrégateur de contenus en provenance de multiples sources (des news, des médias stockés sur l'appareil (photos, vidéos…), des événements du calendrier, de Twitter, Google+…). L’idée est d’offrir en un coup d’oeil un aperçu des informations avec un agrégateur de contenus similaire à Flipboard ou Google Kiosque dans son principe. L’utilisateur pourra toutefois changer très facilement d’écran d’accueil.

Le launcher a également changé au gré de Sense 5.5 puisque les applications préinstallées sont d’emblée classées dans des répertoires. Il s’agit de simplifier les usages et accessoirement de montrer à l’utilisateur qu’il est possible de procéder de la sorte pour classer d’autres applis.

On notera également que la grille par défaut affiche 4 par 5 applications. Rappelons qu’avec Sense, on fait dérouler verticalement l’écran du launcher (il faut s’y habituer).

S’agissant des applications justement, pour afficher celles en cours et passer de l’une à l’autre, il suffit de faire un double tap du bouton Home.

Mention spéciale pour la galerie photo qui a été améliorée : affichage dynamique des photos par jour et accès en DLNA directement depuis l’appli aux photos et vidéos stockées sur un serveur distant. Dans la même veine, un éditeur vidéo fait son apparition.

HTC_One_Max_Ecran_c On trouve également Polaris Office 5, TV qui exploiter l’émetteur infrarouge, HTC Share (partage des vidéos et photos avec un lien Web) et Scribe pour prendre des notes à la volée. Des modes Enfant et Voiture sont également de la partie.

Avec HTC Share, on choisit les photos et vidéos qu’on veut partager puis un thème et de la musique (qu’on recherche dans sa bibliothèque). On précise ensuite comment on désire partager le contenu créé (sur les réseaux sociaux, via Gmail…).

Avec l’application Configuration (dans le répertoire « Configuration »), on peut aussi configurer et personnaliser son smartphone à distance depuis son PC. L’application fournit une adresse URL et un mot de passe associé.

HTC_One_Max_Galerie_a   HTC_One_Max_Galerie_b  

Conclusion sur le HTC One Max

Le HTC One Max n'a peut-être pas la même aura que le Samsung Galaxy Note 3 mais il s'avère intéressant à plus d'un titre (connectivité complète, capteur UltraPixel pour l'APN principal...). HTC a encore un peu plus peaufiné l'interface Sense avec la version 5.5. On regrettera toutefois que le constructeur taïwanais n'ait pas opté pour le SoC Snapdragon 800 et se soit contenté du Snapdragon 600. Reste qu'on ne trouve pas de compartiment dans lequel le One Max soit mauvais. 

+ Les plus

  • Qualité de l'écran
  • Full HD
  • Sense 5.5
  • Autonomie
  • Connectivité cellulaire complète
  • Présence d'un emplacement pour microSD
  • Puissance des haut-parleurs
  • Support du Wifi ac
  • Capteur UltraPixel pour l'APN principal

- Les moins

  • Pas de support du Qi (comme pour le HTC One)
  • Batterie inamovible
  • Snapdragon 600 plutôt que 800
  • Définition des photos (4.1 MPixels)
  • Finition inférieure à celle du HTC One