Après avoir beaucoup travaillé avec Texas Instruments et ses processeurs OMAP à ses débuts, le fabricant HTC s'est tourné vers Qualcomm qui a depuis été au coeur de la plupart des produits mobiles de l'entreprise taiwanaise.
En début d'année encore, le HTC One a été l'un des premiers à embarquer le processeur SnapDragon 600 qui venait tout juste d'être introduit. Mais avec les difficultés du fabricant face à des concurrents comme Samsung ou Apple qui affaiblissent sa visibilité, l'heure est aux choix stratégiques.
Qualcomm sur le milieu / haut de gamme de HTC. Jusqu'à quand ?
Le passage sur le haut de gamme étant peu propice à plus de deux ou trois modèles, c'est vers le milieu et l'entrée de gamme que HTC espère retrouver de la croissance, aidé par sa positions sur le marché chinois.
Mais à un moment où l'entreprise a affiché sa première perte nette au troisième trimestre 2013, elle commence à chercher à alléger ses coûts en cherchant de nouveaux partenaires. Sur les trois smartphones HTC Desire annoncés hier, seul un modèle est sous processeur Qualcomm, les deux autres étant sous ST-Ericsson U8520 dual core ou sous Spreadstrum Shark quadcore.
Plus précisément, il s'agirait de pouvoir répondre à la tendance aux smartphones dotés de solides caractéristiques mais proposés à des prix agressifs. Qualcomm ne serait alors plus forcément le choix de référence, ce qui ouvre sans doute des perspectives pour les autres fournisseurs, MediaTek en tête.
Cela suffira-t-il à redresser des volumes chez HTC dont Morgan Stanley prédit qu'ils ne dépasseront pas les 3,5 millions d'unités à la fin de l'année ? Le HTC M8, potentiel successeur du HTC One pour début 2014, embarque en tous les cas un processeur SnapDragon 800.