Après la Slovaquie, la Russie et la Chine, c'est au tour du Royaume-Uni de signifier son intérêt pour le réseau de transport du futur hyper rapide : l'Hyperloop.

Pour rappel, le système mise sur des rames capables d'embarquer des passagers qui seront enfermées dans un gigantesque tube mis sous pression. Chaque rame se déplacera sur un coussin d'air pour limiter les frottements et atteindre des vitesses dépassant les 1000 km/h. Le tout sera alimenté par de l'énergie propre, les réseaux de tubes étant parcourus de panneaux solaires.

Hyperloop HTT

Londres se serait ainsi rapproché des deux sociétés Hyperloop One et Hyperloop Transportation Technologies pour évoquer la faisabilité d'un axe qui relierait Londres à Manchester. Les deux villes distantes de 336 km, il faut habituellement 4h de voiture pour les rejoindre... Seulement 20 minutes avec l'Hyperloop. Par la suite, la ligne pourrait être étendue vers le nord et connecter, pourquoi pas, tout le Royaume du Nord au Sud.

Reste que la mise en oeuvre d'un réseau Hyperloop se présente comme une chose complexe. Outre les détails techniques à mettre en oeuvre pour obtenir un moyen de transport rapide et sécurisé, il faudra des années pour mettre en place le réseau de tubes, après en avoir négocié le tracé et joué des rachats de terrains, locations ou expropriations. En d'autres termes, si les autoroutes ont déjà du mal à se développer de nos jours, l'Hyperloop fait face à un challenge encore plus imposant.

La question du prix sera également au coeur des négociations et là encore, le sujet risque d'être longuement débattu.