Martijn Widmeijer n'est pas un utilisateur de la devise Bitcoin comme les autres, il a véritablement et littéralement la monnaie décentralisée dans la peau. Ils'est ainsi fait greffer deux puces électroniques contenues dans des coques en verre biocompatible de 12mm sur 2 mm ( des puces presque identiques à celles utilisées pour identifier les animaux domestiques), sous la peau de ses deux mains.

Les deux modules électroniques communiquent sans fil via le protocole NFC et peuvent stocker chacune 888 bits de données informatiques. Programmées via un smartphone, ces puces peuvent stocker des Bitcoins, ouvrir des portes équipées de serrures NFC, déverrouiller des terminaux mobiles...

L'entrepreneur n'est pas le seul à disposer de ce type d'équipement sous la peau, il y aurait ainsi 1500 personnes environ dans le monde à s'être fait installer ce genre de puces, dont certains s'en servent dans certains clubs privés comme d'une ardoise numérique pour régler leurs factures de consommations. Martijn admet ne pas savoir s'il est le premier à avoir pensé stocker des bitcoins dans ses mains, mais indique que la médiatisation autour de son nom l'a forcé à les retirer rapidement, afin d'éviter toute agression.

Dans un futur proche, ces puces implantées pourraient permettre de stocker des données d'identité, des dossiers médicaux, des mots de passe et accès à des zones privées ou sécurisées. Les implants médicaux pourraient également réagir en fonction de l'individu pour, par exemple, communiquer directement avec les urgences en cas de trouble cardiaque ou malaise.