Une étude conduite par l’Université Technique du Michigan s’est récemment posé cette question : à l’heure actuelle, un particulier peut-il rentabiliser l’achat d’une imprimante 3D?

Buccaneer Pirate 3D   Les calculs sont relativement simples et se sont basés sur 20 objets assez communs utilisables dans un foyer et ne nécessitant pas de connaissance complexe en modélisation : une coque de smartphone, un presse-ail, un pommeau de douche... tous les modèles étant disponibles gratuitement sur Thingiverse.

À cela, il a été comparé les prix moyens pratiqués par des articles équivalents vendus depuis Google Shopping, chaque article se voyant attribuer un prix moyen en fonction de son prix le plus cher et le plus bas sur Internet.

Autre paramètre prix en compte : le prix d’impression en fonction de la quantité de plastique nécessaire.

Résultat : la liste des 20 articles sélectionnés couterait entre 312 et 1944 $ s’ils étaient achetés sur Internet alors que l’impression de l’ensemble ne couterait que 18 $.

Selon le modèle d’imprimante 3D, sa taille et sa précision, la durée de l’amortissement moyen est ainsi établie entre quelques mois à un an maximum.

" Avec la montée exponentielle des modèles proposés gratuitement et celui de l’impression 3D, ce sont d’énormes richesses potentielles qui sont accessibles à chacun. Vous n’avez plus besoin d’être ingénieur ou professionnel pour configurer une imprimante 3D. Certaines peuvent être assemblées et configurées en moins d’une demi-heure et même la RepRap peut être entièrement construite en un week-end par un individu un peu bricoleur."

L’étude ne prend pas en considération le temps passé à la configuration, au téléchargement et à l’ajustement des modèles, ni aux impressions d’essai, mais cela fait aussi partie du charme du " fait soi-même ".

Avec des imprimantes 3D dont les prix sont de plus en plus tirés vers le bas, leur démocratisation pourrait véritablement intervenir plus vite que prévu. Certains accessoiristes ont du souci à se faire...

Source : Gizmodo