Inde drapeau Les autorités indiennes, en vertu de leur législation, veulent être en mesure d'épier les communications délivrées par les services BlackBerry mais n'en ont pas la clé. Elles ont donc menacé les opérateurs mobiles indiens de ne pas renouveler les licences accordées pour l'exploitation de cette activité dans le pays si elles n'obtiennent pas satisfaction.

Malgré plusieurs concertations réunissant le fabricant canadien, les opérateurs et les représentants du ministère des télécommunications, l'avenir des services BlackBerry au-delà du mois de mars est resté un temps incertain.

Toutefois, les discussions ont suffisamment avancé pour entrevoir une résolution satisfaisant les autorités indiennes tout en maintenant la présence de Research in Motion ( RIM ) en Inde, un pays dont le marché de la téléphonie mobile est désormais au deuxième rang mondial.


Une résolution début avril ?
L'une des solutions envisagées par le ministère serait d'installer des serveurs BlackBerry dans le pays ( les serveurs centraux sont localisés au Canada et au Royaume-Uni ) avec une possibilité de contrôle du trafic par les autorités.

Si les représentants de RIM ne commentent pas l'affaire en cours, une prochaine réunion des intervenants est prévue pour le 9 avril prochain et pourrait permettre de voir émerger une solution de cette nature, voire même plus tôt dans la semaine, selon Reuters.

C'est à ce prix, même si d'autres solutions sont également à l'étude, que les quatre opérateurs offrant des services BlackBerry- et bientôt un cinquième, qui attend la validation de sa licence - pourront maintenir cette activité dans un pays qui compte plus de 500.000 abonnés, sur les 14 millions de clients compatibilisés par RIM dans le monde.