Les smartphones ( et avant eux les PND ou Personal Navigation Devices ) ont contribué à démocratiser la géolocalisation par GPS, permettant le développement d'applications de navigation mais aussi de nombreux services LBS ( Location-Based Services ) intégrant les possibilités du géopositionnement.

Problème, la géolocalisation GPS ne fonctionne qu'en extérieur ( outdoor ) et se révèle inefficace en intérieur ( indoor ), les signaux GPS n'étant pas captés par les appareils à l'intérieur des bâtiments. D'où la recherche depuis plusieurs années de solutions permettant d'assurer une localisation indoor et d'étendre la portée des services LBS en intérieur pour, par exemple, assurer des fonctions de guidage vers une boutique dans un centre commercial, avec la possibilité de préciser l'étage.

Il existe de multiples solutions de guidage indoor, faisant appel à diverses technologies, mais comme souvent pour des champs d'investigation jeunes, il n'y a pas vraiment de direction unique capable d'assurer une adoption massive.


Groupe de promotion pour développer une solution indoor pour tous
C'est ce que veulent changer plusieurs acteurs de l'industrie mobile en annonçant la création de In-Location, un groupe de promotion voulant accélérer l'adoption du positionnement indoor et des services associés.

La formation compte 22 membres initiaux parmi lesquels on trouve des fabricants de terminaux comme Nokia, Samsung ou Sony Mobile Communications, des fabricants de puces de communication comme Broadcom, CSR ou Qualcomm et des fournisseurs de services de localisation indoor ( dont le français Insiteo ).

Elle aura pour but de développer des spécifications appelées à devenir des standards pour la localisation indoor, avec des programmes de certification et d'interopérabilité garantissant un fonctionnement cohérent avec l'ensemble des matériels des fabricants.

In-Location va s'appuyer sur les technologies Bluetooth 4.0 Low Energy ( le Bluetooth des capteurs ) et WiFi, déjà bien connues des industriels, pour développer ses solutions. Les premiers travaux préparatoires devraient être présentés dès cette année et un modèle d'implémentation dans les terminaux mobiles sera disponible en 2013, ouvrant la voie aux applications mobiles.