L'Université d'Aeronautique et d'astronautique de Pékin dispose depuis quelque temps déjà d'une biosphère baptisée Moon Palace 1. Une biosphère dans laquelle un trio se taïkonautes vient de passer trois mois afin de tester différentes techniques de survie dans un environnement confiné et autonome. Leur menu régulier : des vers de farine.

astronautes chinois  Si l'idée de manger des vers à chaque repas n'est pas développée en Occident, il se pourrait que ce type d'alimentation se présente comme la plus adaptée aux séjours dans l'espace. Le ratio de protéines / poids et encombrement de ces insectes se veut particulièrement adapté aux contraintes subies par les astronautes dans les espaces confinés des modules de transport.

Pendant leur séjour simulé, les trois astronautes ont réalisé plusieurs plats, toujours à base de ces vers de farine, afin d'apporter un peu de diversité et de lutter contre l'un des principaux obstacles des longs voyages dans l'espace : l'ennui et les troubles psychiques qui en découlent.

Ils ont également passé une partie de leur temps à cultiver des céréales, fruits et légumes, chaque déchet se voyant alors recyclé comme aliment pour l'élevage de vers. L'écosystème produit s'est montré particulièrement performant et autonome. Plus que jamais, les insectes se sont alors présentés comme la source de protéine la plus adaptée aux missions spatiales : leur élevage est simple, nécessite peu d'espace, les productions sont rapides, et ils ne sont peu ou pas sujets aux maladies et autres troubles de l'espace.

Source : New Scientist