logo intel Intel semble plus que jamais décidé à faire jouer la montre, étant dans le collimateur de la Commission européenne pour abus de position dominante sur le marché des microprocesseurs du Vieux Continent. Aux USA, Intel fait également face à de telles accusations.


Une histoire sans fin
Initiée suite à une plainte déposée par AMD (en 2000) , l'enquête de la CE a réellement pris de l'ampleur avec l'envoi d'une première lettre de griefs en juillet 2007, accusant Intel d'avoir violé les réglementations antitrust et d'avoir porté préjudice à son principal concurrent, en accordant notamment des ristournes aux constructeurs pour favoriser ses produits. La société de Santa Clara s'est alors évertuée à tout faire pour retarder l'échéance et une possible amende à hauteur de 10 % de son chiffre d'affaires annuel, en obtenant d'abord un délai pour répondre à la CE puis en sollicitant une audience afin de plaider sa cause.

drapeau Europe UE Tous les recours d'Intel semblaient ainsi avoir été épuisés alors qu'en juillet dernier, la Commission ajoutait de nouvelles charges. Peut-être trop pour Intel qui a déposé plainte à l'encontre de la CE, rapporte l'AFP. Au motif d'erreurs de procédure, Intel demande ainsi l'annulation des décisions prises par la Commission, le paiement de ses frais de justice et un nouveau délai de 30 jours pour fournir certains documents.

Citée par l'AFP, pour l'association américaine représentant l'industrie informatique, la CCIA, il s'agit plus d'une tactique d'Intel; pas de réel fondement : " C'est une tactique qui a déjà été éprouvée par d'autres groupes, lorsqu'ils se rendaient compte qu'ils n'étaient pas en mesure de défendre le bien-fondé de leurs mauvais comportements ". Et de demander à Intel de rendre alors public les éléments du dossier puisque s'estimant victime d'une investigation non justifiée.
Source : AFP