
Selon les régulateurs, Intel a offert entre 2002 et 2005, des rabais à des fabricants d'ordinateurs établis en Corée du Sud parmi lesquels Samsung Electronics et Trigem Computer. En retour, ces fabricants n'ont pas passé commande de microprocesseurs auprès du principal rival d'Intel, son compatriote américain AMD, Advanced Micro Devices. " Avec ces rabais, AMD n'aurait pas eu la possibilité de concurrencer Intel même en offrant ses processeurs gratuitement ", ont déclaré les régulateurs coréens. L'impact a bien sûr était direct pour le consommateur dont le libre choix a été altéré.
Amende en Corée et ailleurs...
En 2005 déjà, Intel avait dû faire face à de telles accusations de violation de la loi antitrust de la part des autorités japonaises de la concurrence. Au " prix " d'un accord, Intel s'était alors épargné la peine d'un procès. Mais les accusations pour abus de position dominante sont par contre toujours d'actualité aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe avec une enquête menée par la Commission européenne. Pour le cas du Vieux Continent, Intel risque une amende à hauteur de 10 % de son chiffre d'affaires, soit près de 2,6 milliards d'euros. Début de réponse cet été.