Plutôt que de risquer de perdre du temps et de l'argent dans un secteur à l'avenir très incertain, le groupe de Santa-Clara a ainsi décidé de stopper la conception et la production de puces à destination des TV connectées. Il préfère en effet mettre son énergie sur des marchés tels le smartphone et la tablette tactile, qui sont en plein essor et où la concurrence est rude, ou encore sur des marchés comme l’ultrabook, qui sont à fort potentiel et où tout reste à faire.
À noter toutefois que celui-ci ne stoppe pas pour autant la production des puces destinées aux boîtiers multimédias, telles que celle qui équipe la très populaire Freebox Revolution chez nous et qui intègrera les futures box de Bouygues Télécom et Orange. Ces puces qui faisaient partie de la même branche " Digital Home " chez Intel seront en effet réaffectées à une autre branche.
MàJ : Ci-dessous, les précisions d'Intel :
" Intel dispose depuis de nombreuses années d'équipes de recherche en anthropologie sociale, regroupées depuis 2010 au sein de l'Intel Lab Interaction and Experience Research (Lab IXR), dirigé par Genevieve Bell.
Les récents résultats issus de ce laboratoire ont poussé Intel à revoir sa stratégie sur la TV connectée : à l'heure où les contenus s'enrichissent, les utilisateurs préfèrent conserver le flux audiovisuel sur la télévision libre de toute information connexe, et gérer le contenu additionnel (par exemple, la biographie d'un acteur, tweeter un avis sur un débat…) sur leur ordinateur portable, tablette, smartphone, Ultrabook…
Intel pense aujourd'hui que l'avenir de la TV connectée sera multi-écrans, avec un contenu audiovisuel toujours plus diffusé par les réseaux IP, comme c'est déjà le cas en France avec Free, Bouygues Telecom, France Télécom…
Il ne s'agit donc pas d’abandonner la TV connectée, mais bien de la redéfinir avec comme axe central, les set top box, en anticipant sur les nouveaux usages de consommation de contenu à venir. "
