À l'heure ou les plus gros supports de stockage grand public atteignent quelques Teraoctets, les constructeurs visent déjà plus haut avec le Petaoctet ( représentant 1 024 Teraoctets ). Alors que le record se tenait à un stockage de 15 Petaoctets, IBM joue la carte de la décadence avec une unité cumulant pas moins de 120 Petaoctets.

Cette capacité folle a pu être mise au point en liant 200 000 disques durs conventionnels d'une moyenne de 630 Go l'unité, afin d'atteindre un total de 120 millions de Gigaoctets.

Concrètement, cette unité de 120 Petaoctets permet de stocker 24 billions de MP3 ( d'une moyenne de 5 Mo l'unité ), 24 millions de films en HD, ou encore 60 millions de copies des quelques 150 millions de pages qui contiennent l'ensemble des données du Web.

Le grand défi d'une telle installation se précise dans les pannes qui peuvent opérer avec certains disques durs. Pour remédier à la perte de données, le système d'IBM récupère les données d'autres supports de stockage et les écrit lentement sur les supports de remplacement. Si plusieurs pannes opèrent, le processus de reconstruction s'accélère afin d'éviter d'autres pannes, tout en effaçant certaines données de façon permanente.

L'installation bénéficie également du système de fichier GPFS ( General Parallel File System ) d'IBM, permettant d'adresser de façon unique des volumes de données dépassant le Petaoctet et répartis sur un grand nombre de supports physiques.