Bien que vitales, les conditions de la prise des médicaments ne sont pas toujours respectées. En effet, qui n’a jamais oublié de prendre le cachet prescrit par le médecin de la famille ? Le programme Intellidrug pourrait éventuellement rendre cette obligation plus « souple », à défaut d’adoucir le goût du sirop à Jeannot.

Cette initiative scientifique consiste à implanter un engin cybernétique dispensant des doses médicamenteuses dans la dent d’un patient. Cette dent bionique serait entièrement programmable grâce à un logiciel dédié et sa manipulation par l’équipe médicale serait simple et ergonomique. Dès lors, les fréquences et les horaires d’administration de produits peuvent être actualisés en temps réel.

De ce dispositif de soutien médical appuyé par l’Union Européenne, Ben Z. BEISKIOF du Centre Médical de Tel Aviv dira : « Ce procédé deviendra rapidement indispensable, surtout pour les patients qui souffrent de la maladie d’Alzheimer. Au lieu d’avoir du personnel humain continuellement consacré à ces patients, on pourra libérer ces assistants dès lors que les prises de médicaments seront intelligemment assurées ».




Plus loin encore, une mesure de sûreté a été prise : le dispositif est intégré dans une espèce de matrice protectrice qui protège le patient en cas d’ingurgitation malencontreuse, le produit continuant à être administré à dose et fréquence prescrite. Pas de risque d’overdose ni d’empoisonnement donc.

D’après les chercheurs du programme Intellidrug, le « gadget » en question peut être attaché comme une couronne sur la dent du patient ou encore être installé à travers un implant dédié. Des tests ont été menés avec succès sur des sujets porcins et l’expérimentation sur des cobayes humains ne devrait pas tarder afin de proposer une disponibilité effective dans les 3 ans à venir. Il suffira aux chercheurs d’avoir la dent dure…
Source : Reuters