Dock-iPhone-5c Dans l'affaire du déblocage de l'iPhone 5C utilisé par l'un des auteurs du massacre de San Bernardino fin 2015, les non-dits sont nombreux et les mystères sur la technique employée et leur auteur peinent à se dissiper.

Après avoir réclamé pendant des semaines une assistance technique d'Apple, le FBI a fait volte-face en affirmant avoir obtenu une méthode de déblocage de l'appareil, lui permettant de se passer des services de la firme à la pomme.

L'agence gouvernementale n'a rien dévoilé de la technique ni de l'auteur mais le nom de la société Cellebrite, spécialisée dans l'extraction de données mobiles, a rapidement émergé, sans toutefois être confirmé. Cela a cependant suffi au groupe japonais Sun Corporation, sa maison-mère, pour connaître une envolée de son cours en Bourse.

Ce scénario est mis à mal par le Washington Post qui affirme qu'un groupe de hackers a obtenu une somme d'argent pour avoir fourni la faille zero day permettant le déblocage de l'iPhone de San Bernardino, et que Cellebrite n'en serait donc pas à l'origine.

Le groupe de hackers en question serait des gray hats, à savoir des experts en sécurité revendant les informations sur des vulnérabilités à des agences gouvernementales ou des entreprises. Le mystère risque toutefois de durer puisque le FBI n'est pas décidé à divulguer les détails du processus qui lui a permis de passer outre les défenses de l'iPhone 5C et qu'Apple ne lancera pas d'action judiciaire pour en savoir plus, la technique employée étant censée ne pas fonctionner sur les iPhone récents.

Source : Apple Insider