Iran-ambassade-virtuelle-usa Mardi, le département d'État des USA a ouvert une ambassade virtuelle en Iran, décrite par la secrétaire d'État Hillary Clinton comme une plateforme pour des discussions " ouvertes et sans peur " avec les Iraniens à propos des États-Unis, de ses politiques et du peuple américain.

Cette ambassade virtuelle est disponible en anglais et en farsi. Elle s'adresse tout particulièrement aux jeunes Iraniens avec notamment des informations sur les possibilités d'étudier aux États-Unis. Depuis 1979 et la révolution islamique, les États-Unis n'entretiennent plus de relations diplomatiques avec l'Iran et n'ont plus d'ambassade physique à Téhéran.

L'ambassade virtuelle n'est toutefois pas présentée comme une mission diplomatique formelle, ni une réelle ambassade US accréditée par le gouvernement iranien. " Mais, en l'absence de contact direct, cela peut être un pont entre le peuple américain et iranien ", peut-on lire sur le site.

Un pont que l'Iran ne veut pas. Sans véritable surprise, l'Iran a décidé de bloquer l'ambassade virtuelle. Les internautes iraniens qui tentent de consulter iran.usembassy.gov ont droit à un message les avertissant qu'en vertu de la loi sur le cybercrime, l'accès aux site est impossible.

Tout comme pour accéder à Facebook par exemple, les internautes iraniens sont alors contraints d'avoir par exemple recours à un système VPN ( virtual private network ).

La Maison Blanche a condamné ce blocage :

" Le gouvernement iranien a une nouvelle fois démontré son engagement à dresser un rideau électronique de surveillance et de censure autour de son peuple.  Ses efforts systématiques pour refuser l'information à ses citoyens sont voués à l'échec dans un 21e siècle où la technologie donne des pouvoirs aux citoyens du monde entier. "