Geert_Wilders En début de semaine, nous vous informions de la décision de l'hébergeur américain Networks Solutions de suspendre l'accès au site Web de Geert Wilders, via lequel ce dernier escompte proposer un film de 15 minutes intitulé " Fitna " (la discorde en arabe), où un pont entre terrorisme et islam est explicitement jeté.

Malgré ce blocage effectif le temps d'une enquête de l'hébergeur (violation des conditions d'utilisation ?), le fondateur du Parti pour la liberté qui par le passé avait qualifié de " fascite l'idéologie islamique ", n'en démordait pas et avait promis que d'une manière ou d'une autre, il rendrait son court-métrage disponible le 28 mars.


15 minutes qui embarrassent les Pays-Bas
Au plus grand désarroi du gouvernement néerlandais, Wilders a tenu parole avec l'aide d'un site d'échange de vidéos britannique, LiveLeak, actuellement en version bêta. Le film présente notamment des images violentes de terrorisme et se termine avec cette phrase assassine : " Arrêtons l'islamisation. Défendons notre liberté ". Selon des propos relayés par l'AFP, Wilders a déclaré que son film n'était pas destiné à provoquer le désordre, mais de décliner toute responsabilité en cas de violences.

L'affaire est prise très au sérieux par les dirigeants néerlandais qui craignent que ce film ne mette une nouvelle fois le feu aux poudres, et peut-être plus encore que les caricatures danoises de Mahomet. " Le film amalgame Islam et violence, nous rejetons cette interprétation ", a indiqué le Premier ministre Jan Peter Balkenende.